L’Algérie appelle à un vote sur l’adhésion à part entière de la Palestine à l’ONU

Le président algérien Tebboune avec son homologue palestinien.

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TEHERAN (Tasnim) – Le président algérien a exhorté les Nations Unies (ONU) à tenir une session extraordinaire pour voter sur l’octroi de l’adhésion à part entière à la Palestine.
L’appel d’Abdelmadjid Tebboune est intervenu dans un discours prononcé lors de la séance d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, qui a officiellement débuté mardi.

Il a appelé à la tenue d’une session extraordinaire à l’ONU pour organiser un vote accordant l’adhésion à part entière à la Palestine.

Le président algérien a également pointé du doigt l’occupation des territoires palestiniens par Israël comme l’une des principales causes de l’instabilité régionale.

Il a ajouté que l’Algérie soutient l’initiative arabe de 2002 visant à mettre fin à l’occupation des territoires palestiniens, « qui est une cause fondamentale d’instabilité dans la région ».

Tebboune a en outre appelé l’ONU à publier une résolution protégeant la solution à deux États et mettant fin à l’occupation israélienne.

Actuellement, le statut de la Palestine à l’ONU est celui d’un « État observateur non membre », qui a été reclassé d’« entité observateur » en 2012.

Cependant, pour que la Palestine devienne membre à part entière de l’ONU, elle doit obtenir l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU, suivie d’un vote à l’Assemblée générale de l’ONU.

La Palestine a demandé à devenir membre à part entière de l’ONU en 2011, mais n’a pas réussi à obtenir le soutien nécessaire au Conseil de sécurité de l’ONU, dominé par les États occidentaux dirigés par les États-Unis et les principaux soutiens d’Israël.

De hauts responsables palestiniens de l’Autorité palestinienne ont exhorté la communauté internationale à reconnaître un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec Al-Quds Est comme capitale et ont exigé un soutien total à son adhésion à part entière aux Nations Unies.

Les observateurs affirment que la soi-disant initiative à deux États s’estompe et est systématiquement violée par Israël et ses alliés occidentaux, et qu’il est devenu assez difficile de la mettre en œuvre.

En juin, le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré que les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu concernant les plans du régime occupant visant à éliminer les aspirations du peuple palestinien à un État indépendant confirmaient la nature « fasciste » d’Israël.

Ailleurs dans ses remarques, le président algérien a appelé à des réformes au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, soulignant son inefficacité à maintenir la paix et la sécurité internationales et à empêcher le recours à la force.

Il a également souligné « l’injustice historique » subie par l’Afrique et a souligné la nécessité pour le continent d’être représenté au Conseil.

Tebboune a également profité de l’occasion pour exprimer la position de l’Algérie sur la crise au Niger. Il a exprimé sa solidarité pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel et une résolution politique pacifique. Le président s’est opposé à toute intervention militaire étrangère dans la situation.

Le Niger a été témoin d’un coup d’État militaire le 26 juillet, dirigé par le général Abdourahamane Tiani, ancien commandant de la Garde présidentielle, qui a renversé le président Mohamed Bazoum.

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