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Selon l’hebdomadaire Marianne, Rabat prétend avoir expulsé ses journalistes car ils ne disposaient pas d’accréditation. « Un argument fallacieux car au Maroc, les journalistes étrangers en sont réduits à se passer d’une telle autorisation. Et ce pour travailler en toute indépendance au royaume de Mohammed VI », précise-t-il.
« Le Maroc – 144e au classement mondial de la liberté de la presse – est connu pour être un des pays où les journalistes ont depuis bien longtemps abandonné l’idée de demander la moindre autorisation puisque cette demande reste systématiquement lettre morte… dès lors qu’il s’agit de faire autre chose qu’un publireportage mettant en avant la beauté des paysages et l’excellence de la nourriture du pays », ajoute l’hebdomadaire français.
Le seul forfait commis par nos journalistes, indique Marianne, est d’avoir voulu enquêter sur un sujet qui pose question : à savoir le rapport des Marocains à leur roi après son étrange absence post-séisme.
Avoir une accréditation ne vous immunise pas du courroux royal. Les journalistes du quotidien Akhbar al Youm – qui a fermé ses portes après une quinzaine d’années d’existence – en savent quelque chose.
S. Rassouni et T. Bouachrine avaient toutes les autorisations possibles, y compris la carte de presse du Royaume… cela ne les empêche pas de croupir dans les geôles de MohammedVI. Manifestement eux non plus ne faisaient pas leur métier pour parler tajine, médina et kitesurf…
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