Mécanicien marocain accusé d’avoir caché de la drogue dans la voiture d’un Néerlandais

Le Néerlandais a été arrêté au poste frontière de l'enclave de Ceuta, à la frontière entre l'Espagne et le Maroc

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Un Néerlandais de 55 ans vivant en Espagne pourrait être condamné à une peine de trois ans et dix mois de prison pour trafic de drogue du Maroc vers l’Espagne, rapporte Spanje Vandaag. Devant le tribunal, le Néerlandais a affirmé qu’il ne savait rien de la drogue et que les 40 kilos de haschisch avaient été mis dans sa voiture par un mécanicien au Maroc. Le Néerlandais a été arrêté au poste frontière de l’enclave espagnole de Ceuta.

Le suspect néerlandais encourt une peine de prison de 3 ans et 10 mois et une amende de 337 662,60 euros, avec 180 jours de détention à titre de non-paiement. En outre, le ministère public a demandé l’expulsion du territoire espagnol pour une période de 10 ans, après avoir purgé les deux tiers de la peine.

Les officiers de la Garde civile qui ont témoigné et qui ont reconnu les véhicules quittant le port de Ceuta à Algésiras ont indiqué que le chien anti-drogue indiquait la possibilité de l’existence de la drogue à l’intérieur. Une fouille approfondie a ensuite été menée dans la voiture, où la drogue a été trouvée.

Après la découverte des agents dans des endroits cachés dans la voiture, 40 026 grammes de résine de haschisch ont été saisis dans les faux fonds du pare-chocs arrière, une ouverture naturelle sous la banquette arrière et à l’intérieur du conduit de ventilation du tableau de bord.

Une version que le suspect n’a pas rejetée, mais qu’il n’a pas non plus admis. D’une part, il a refusé de répondre à toutes les questions du ministère public et il a seulement dit à son avocat qu’il était en vacances au Maroc lorsque sa voiture est tombée en panne. C’est là que commence le problème.

Il a souligné qu’un homme se disant « mécanicien » et lui avait laissé son véhicule pendant une semaine pour « réparer la voiture ». Pour cette raison, il ne savait pas que son véhicule contenait de la drogue et il l’a découverte au même temps queles agents de la Guardia Civil.

Dans son dernier mot, le suspect a souligné : « Je ne savais absolument rien des drogues, je ne les ai pas mises là-bas et je n’avais aucune intention de les emmener en Espagne pour les revendre » . L’intégralité de sa déclaration a été faite par l’intermédiaire d’un interprète en anglais. Cependant, le juge ne croit pas à l’histoire du Néerlandais.

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