Etiquettes : Maroc, ASDHOM, Israël, Saida ALAMI, Souleiman Raissouni, Mohamed Ziane, Omar Radi, Aït Eljid Mohamed Benaïssa, FMI, Banque Mondiale,
Le Conseil d’Administration de l’ASDHOM a tenu sa réunion ordinaire le 1er septembre 2023 tout en ayant une forte pensée à madame Monique Becquet Berrada qui nous a quittés le 31 août 2023.
Le C. A. s’est penché sur les bouleversements internationaux provoqués par le réchauffement climatique et les guerres avec toutes les menaces qui pèsent sur les droits humains. La situation internationale, par la multiplication des conflits armés et autres coups d’état notamment en Afrique, affaiblit de facto les
instances internationales de veille en matière des droits.
L’Etat marocain en tire largement profit et continue la mise à mal des droits universels et des conventions internationales qu’il a signées et ratifiées, dont la plupart sont inscrits dans sa propre constitution.
La normalisation avec le régime d’apartheid israélien et l’invitation du criminel de guerre Netanyahou à visiter le Maroc s’inscrit dans ce registre.
Les médias officiels ne peuvent plus dissimuler les atteintes aux droits socioéconomiques. Des marches pour exiger de l’eau potable sont organisées dans plusieurs régions du pays. Le taux de chômage avoisine les 13% (18% chez les femmes actives). Et la vie chère prédit une rentrée sociale assez mouvementée.
LIRE AUSSI : The Washington Post : Les journalistes emprisonnés au Maroc méritent l’attention de l’administration Biden
Quant aux infrastructures, la dégradation est alarmante, particulièrement les routes des campagnes qui sont le théâtre de nombreux accidents mortels, dont le dernier survenu le 6 août dernier près de Demnate causant la mort de 24 victimes de la même famille.
Les libertés démocratiques ne sont pas épargnées, en premier lieu la liberté d’expression et la détérioration des conditions d‘incarcération saida ALAMI, Souleiman Raissouni, et tout récemment un acharnement contre particulièrement maître Mohamed Ziane et Omar Radi. Nul doute, que seule la libération de tous les détenus politiques, journalistes et militants du hirak du Rif mettra fin à la
souffrance des familles.
Par ailleurs, le Conseil d’administration réitère sa position concernant l’assassinat du martyr Aït Eljid Mohamed Benaïssa. Il « …condamne énergiquement cet acte de barbarie et rappelle que ces pratiques fascistes ont déjà eu lieu dans plusieurs villes au Maroc… » (lettre de l’ASDHOM de mars 1993, numéro 50).
LIRE AUSSI : Maroc : La santé d’Omar Radi se déteriore
Le Conseil d’administration de l’ASDHOM exige, dans le cadre de la lutte contre l’impunité, toute la vérité identifiant les auteurs et les donneurs d’ordre pour exécuter ce crime abject, ainsi toute la vérité sur les assassinats politiques et les disparitions forcées dans notre pays.
Enfin, le Conseil d’administration de l’ASDHOM affirme son soutien total à toutes les initiatives qui seront organisées du 09 au 15 octobre prochain contre les assemblées générales du FMI et la Banque Mondiale prévues à la même date à Marrakech.
Le Conseil d’Administration
Paris, le 1er septembre 2023
#Maroc #ASDHOM #Journalistes #Omar #Radi #Raissouni #Ziane #Bouachrine #Saida #Alami #FMI #BM
Soyez le premier à commenter