Jeux Méditerranéens: le monde découvre la nouvelle Algérie

Algérie, Jeux méditerranéens, Oran,

L’Algérie a fasciné le monde par un spectacle grandiose haut en couleur alliant traditions et technologies numériques mettant en scène une nuée de drones, et par les infrastructures mises en place lors de la cérémonie d’ouverture des 19es Jeux méditerranéens à Oran.

À bien des égards, la cérémonie d’ouverture de ces jeux a été un succès, au-delà de quelques couacs, d’une couverture télévisuelle ratée, d’une chorégraphie qui laissait à désirer par moment, l’occultation d’une bonne partie des drapeaux qui étaient absents lors de la représentation des délégations participant à ces Jeux. Mais, cela ne réduit en rien la réussite de l’organisation de cet événement, comme en témoigne l’écho positif suscité auprès des athlètes participant à ces joutes sportives qui ont exprimé leur émerveillement devant la chaleur de l’accueil des Oranais et la qualité des infrastructures. Le jeu en vaut la chandelle. En mettant le paquet dans cette édition, l’Algérie a fait d’une pierre deux coups. Elle a «créé l’événement», par une première mondiale, qui a vu le public renouer avec les gradins comme jamais depuis deux ans. En raison de la pandémie de la Covid-19, les Jeux olympiques de Tokyo ou ceux d’hiver de Chine se sont déroulés en effet, à huis clos.

L’échec des plans de sabotage

Cela vaut aussi une mise à l’échec des plans de sabotage de ces Jeux, à en croire les appels lancés sur les réseaux sociaux, mais jamais démentis, par des éléments de la nébuleuse terroriste à l’étranger, pour faire de ces Jeux méditerranéens un «brasier». Cela va de pair avec les appels au boycott des Jeux, dont se sont rendus coupables des sites et blogs marocains, et des tentatives de piratages du site d’organisation des Jeux, à mettre à l’actif aussi des trolls et mouches électroniques, tout comme d’ailleurs les attaques personnelles dont ont été victimes certaines figures de proue du sport et de l’organisation de ces Jeux. Ces vaines tentatives de faire échec aux Jeux, visaient en fait la déstabilisation de l’Algérie.

Bien que concoctés par les «égarés» du mouvement terroriste dénommé Rachad, ces attaques profitent à des agendas étrangers, dont ceux de l’Etat profond du voisin de l’ouest – le Makhzen- qui n’hésite jamais à délier les cordons de la bourse pour venir à la rescousse de tous «missionnés» pour peu qu’ils veuillent s’en prendre à l’Algérie, à porter atteinte à son aura auprès de l’opinion internationale. Le Makhzen et ses relais avançaient même avec certitude que l’organisation des JM allait être retirée à l’Algérie. Aujourd’hui, c’est eux qui essuient un échec cuisant au moment où le monde découvre la nouvelle Algérie.

Par son grandiose défilé d’ouverture qui a fait étalage des multiples facettes du patrimoine national artistique, vestimentaire et musical, la jeunesse algérienne a tenu ses promesses d’une Algérie meilleure, ancrée dans son histoire séculaire et ouverte sur l’universalité, qu’elle a défendue en battant le pavé lors d’un certain mouvement du hirak qui a émerveillé le monde par son pacifisme et son civisme.

La réussite de la 19e édition des Jeux Méditerranéens tenue sur le sol oranais, va, en fin de compte, dépasser le seul cadre de cette manifestation. Et cela peut donner le contraire de l’effet attendu. Ce que vont apprendre à leurs dépens, ceux qui s’adonnent à la «pêche en eaux troubles» est que l’Algérie pourrait bien investir dans cette image qui s’en dégage pour éventuellement envisager d’autres beaucoup plus importantes, et se présenter en sérieux prétendant à l’organisation de la prochaine édition de la coupe d’Afrique du football de 2025, ou pour en faire un hub sportif mondial pour les équipes nationales européennes. Et par extension, une destination touristique.

L’Algérie aujourd’hui, 27 juin 2022

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