Sahara Occidental : L’espionnage marocain derrière le retournement de Sánchez (Polisario)

Brahim Ghali, dont le traitement médical en Espagne pendant la pandémie de coronavirus a causé la crise avec le Maroc que Sánchez a tenté de résoudre en se ralliant aux thèses sur le Sahara du régime alaouite.

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Le leader du Front Polisario, Brahim Ghali, a lié ce samedi le changement historique de position du gouvernement espagnol dans le conflit du Sahara occidental au présumé espionnage effectué par le Maroc sur le président Pedro Sánchez à travers le logiciel Pegasus, fabriqué en Israël.

« Les Espagnols essaient toujours de découvrir la raison du changement de ce gouvernement. Ils parlent de Pegasus, de la première dame… ce qui est, on ne sait pas », a glissé Ghali en référence à Begoña Gómez, l’épouse de Sánchez, lors d’un discours lors de la clôture de FiSahara, le festival international du film qui s’est tenu cette semaine dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (Algérie).

Ghali, dont le traitement médical en Espagne pendant la pandémie de coronavirus a causé la crise avec le Maroc que Sánchez a tenté de résoudre en se ralliant aux thèses sur le Sahara du régime alaouite, a affirmé que le changement de position du socialiste dans le litige de l’ancienne colonie espagnole « est le fruit du chantage du Maroc ». Le leader du Polisario a souligné que « les relations se sont gelées après ce tournant et resteront gelées tant qu’il n’y aura pas de correction ».

« La lutte continuera »

Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a insisté sur le fait que « le peuple sahraoui continuera sa lutte pour l’indépendance et la récupération de sa souveraineté ». « Les Sahraouis continueront à défendre leurs ressources et leurs territoires », a-t-il promis au milieu de la bataille juridique de l’Union européenne contre les accords de pêche et agricoles avec le Maroc. « Nous continuerons à nous battre pour retrouver notre territoire », a-t-il ajouté.

« Le Maroc a toujours posé des obstacles. Notre volonté envers la communauté internationale a toujours été là. Mais nous ne sommes pas prêts à céder notre territoire », a souligné Ghali, qui continue de plaider en faveur de la tenue d’un référendum d’autodétermination pour le dernier territoire en attente de décolonisation sur le continent africain.

Il a également évoqué la guerre dans la bande de Gaza et l’occupation israélienne de la Palestine. « Quelle différence y a-t-il entre le Maroc et Israël ? Nous voyons des mouvements mondiaux cherchant l’équilibre entre les États pauvres et les États puissants. Nous voyons comment la France perd son pouvoir colonisateur », a-t-il ajouté. « La bataille prendra fin lorsque nos frontières seront respectées et que le Sahara occidental nous sera rendu », a conclu Ghali.

El Independiente, 05/05/2024

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