Le gouvernement espagnol a sous-estimé la réaction de l’Algérie

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En opérant un revirement sur la question du Sahara occidental, mars dernier,  » M. Pedro Sanchez avait sous-estimé  » les réactions en cascade à sa décision et s’est mis tout le monde à dos à commencer par le  » Parlement espagnol, partis politiques et aussi l’opinion publique de son pays « .

Il a surtout  » sous-estimé la réaction de l’Algérie qui a aussitôt procédé à la suspension, et non à l’annulation, du Traité d’amitié et de bon voisinage signé en 2002 entre l’Algérie et l’Espagne « .

Ce sont là les termes par lesquels s’est exprimé, hier dimanche, Saïd Ayachi, militant des droits de l’Homme et président du Comité national de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui, lors de son passage à l’émission « L’invité de la rédaction  » de la chaîne 3 de la Radio algérienne.

M. Ayachi a ajouté que  » d’autres mesures économiques pourraient aussi suivre, non pas contre l’Espagne mais contre M. Sanchez qui a trahi la confiance de l’Algérie et mis à mal son avenir politique « .

L’invité de la Radio a également évoqué la dénonciation, vendredi dernier, par l’ancien chef du gouvernement espagnol, M. José Maria Aznar, de la politique de M. Sanchez vis à vis du conflit sur la Sahara occidental et de l’Algérie, estimant qu’elle (politique de Sanchez, ndlr) constitue  » une menace pour le fragile équilibre économique et géopolitique de l’Espagne « .

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