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L’Algérie a qualifié les frappes aériennes américano-britanniques au Yémen vendredi de « dangereuse escalation » qui compromettra les « efforts des Nations Unies pour trouver une solution au conflit » dans le pays.
Le ministère des Affaires étrangères a exprimé sa « profonde préoccupation et son regret » concernant les frappes aériennes « qui ont ciblé plusieurs villes de la sœur République du Yémen ».
Dans une déclaration, il a souligné que la sécurité de la mer Rouge ne peut être résolue en ignorant la relation évidente entre les attaques contre les navires commerciaux par les Houthis et les massacres commis par Israël dans la bande de Gaza au cours des trois derniers mois.
Cesser l’escalade
La déclaration a affirmé que le gouvernement algérien est opposé aux interventions militaires pouvant avoir des conséquences catastrophiques pour la paix mondiale.
Elle a appelé toutes les parties à cesser d’escalader le problème de manière disproportionnée et dangereuse, et à examiner les racines et les causes réelles de la crise.
Des avions de guerre américains et britanniques ont effectué des frappes aériennes sur des cibles dans les villes de Sanaa, Hodeidah et Taiz au Yémen tôt vendredi.
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