L’industrie anti-algérienne du Maroc : De la corruption aux escroqueries médiatiques

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Dans sa guerre ouverte contre l’Algérie, le régime belliciste du Maroc use maladroitement de ses deux béquilles, l’une façonnée par la corruption, l’espionnage et le chantage et l’autre par la désinformation, la manipulation et la déformation des réalités.

Si pour la première, les scandales éclaboussent tous les jours ce régime grâce, entre autres, aux aveux et témoignages de députés du Parlement européen soudoyés par les cadeaux et dons du roi, la seconde est encore plus vicieuse car basée sur une véritable industrie du mensonge.

Dans une de ses récentes escroqueries, les mouches électroniques du Makhzen sont allées jusqu’à dénaturer les travaux intellectuels des chercheurs anglo-saxons et des universitaires étrangers, abusant de maquillages et de travestissements. Hanté par la nouvelle trajectoire de l’Algérie, le Maroc fait encore dans la rapine intellectuelle et la prédation, exploitant honteusement des articles de presse juste pour « noircir » le tableau.

Dernière escarmouche de sa police numérique marocaine est cette usurpation du nom d’un site américain « Foreign Policy Review», connu pour ses études et analyses sur les politiques et les stratégies internationales des Etats. Les usurpateurs marocains ont osé ajouter une simple lettre, un « i » suivi « y » du mot Policy.

Profitant de cette escroquerie manipulatoire, cette “policy” publie un article diffamatoire sur l’Algérie, de bout en bout, regorgeant de contre-vérités et de mensonges sur l’Etat algérien, son gouvernement, son économie et sa société.

Ce torchon ainsi diffusé n’est pas signé, ce qui est en contradiction avec la tradition des œuvres de chercheurs et de scientifiques rigoureux que le site publie depuis sa création. L’article reprend texto la propagande marocaine contre l’Algérie sur les réseaux sociaux, notamment Facebook. Sans pincettes, sans aucune limite morale, ce procédé est un pur produit de l’école sioniste et de sa doctrine du mensonge systématique, dont Rabat est devenu l’élève assidu. C’est cette doctrine qui inspire la police numérique marocaine aujourd’hui, en combinant pillage et vols du patrimoine algérien à la construction d’une industrie de mensonges sur le peuple algérien et son histoire.

Mais les anomalies ou incongruités marocaines ne s’arrêtent pas là. Selon ce site qui n’existe que pour « la cause » et qui va disparaitre prochainement, il est mentionné qu’il est basé à Belgrade, capitale serbe, et qu’il est enregistré en République de Tchéquie et que ses textes diffusés sont en langue bosniaque. Or, jamais la Serbie n’acceptera la présence d’un centre qui s’attaque à l’Algérie, en raison des relations historiquement amicales entre les deux pays.

On le sait depuis longtemps que la guerre virtuelle que mène le régime du Makhzen contre l’Algérie est sauvage, immorale et violente. Plus qu’une simple provocation ou une tension éphémère, il s’agit d’une guerre ouverte de quatrième génération attisée cette fois ci par les laboratoires sionistes depuis la fameuse « normalisation » de décembre 2020.

Des dizaines de milliers de faux comptes ont été créés dans ce but, et pratiquement chaque jour des dizaines d’autres sont lancés sur les réseaux sociaux.

Pour la petite histoire, il faut souligner que cet acharnement contre l’Algérie survient juste après qu’une journaliste américaine réputé avait écrit un long article sur l’Algérie dans la vraie revue Foreign Policy Review, dans lequel elle décrit objectivement la réalité sociale du pays et les performances de l’économie nationale.

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