Maroc : Le monarque et les rumeurs

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En comparaison avec la majorité des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, la vie politique marocaine est un lit de roses. La couverture médiatique des activités gouvernementales et parlementaires plaît peu au grand public. Les médias préfèrent donc focaliser leur attention sur les activités du roi Mohammed VI et de la famille royale. En raison de sa position centrale dans le système politique marocain, la monarchie suscite l’enthousiasme des médias marocains et du grand public en général. Cet intérêt même l’a conduit à être au cœur de rumeurs, parfois relayées dans la presse écrite. Ces fausses histoires trouvent un terreau fertile dans un système politique verrouillé marqué par l’absence de communication politique de la part de la monarchie1 et un manque de professionnalisme des médias.

La rumeur initiale

Nous sommes en 1993, et le roi Hassan II prépare la passation du pouvoir à son fils, Mohammed VI. Des négociations avec l’opposition ont eu lieu au cours des dernières années pour assurer leur participation à ce qui est qualifié de « gouvernement alternatif ». Pendant cette période, une rumeur circule dans les salons de Rabat et de Casablanca, « Le roi est malade », se murmure dans les réunions privées de la classe politique et économique. Khalid Naciri, l’un des dirigeants du Parti du progrès et du socialisme (PPS) propose cette prise de position : « C’était un secret de polichinelle que le roi était malade. En effet en 1993, en recevant les chefs de la Koutla2, Hassan leur dit : « Il ne me reste plus que quelques années à vivre et je souhaite les passer avec vous. » Cette information n’a pas été rendue publique à l’époque, néanmoins la nouvelle se répandit de manière assez structurée. Cependant, la presse n’a pas été autorisée à publier cette nouvelle, de sorte que la véracité de la rumeur n’a pas été officiellement confirmée. Cet obscurantisme a-t-il été levé depuis l’arrivée de Mohammed VI ?

Rumeurs et culture des célébrités en politique

Lors de son accession au trône en 1999, le jeune roi a nommé Hassan Aourid comme porte-parole du Palais Royal. C’était une première dans l’histoire du pays et une décision qui s’inscrivait dans la politique d’ouverture du nouveau règne. Cet intermède ne durera que cinq ans, et le porte-parole n’exercera en fait ses fonctions que les deux premières de ces années.

Les médias marocains et étrangers n’ont donc plus d’interlocuteur au cœur du palais. La monarchie choisit de nouveaux moyens de communication. Savamment orchestré par des cabinets de conseil en communication3, Mohammed VI est baptisé « Roi des Pauvres ». Contrairement à son père, le monarque opte pour la proximité avec ses sujets. Dans chaque ville qu’il visite, le roi se mêle de manière informelle à la foule et fait des visites en voiture privée. Ce mode de communication laisse la porte ouverte aux « légendes urbaines » sur le personnage de Mohammed VI.

La presse s’intéresse vivement au « côté célébrité » du roi. Ses goûts vestimentaires, alimentaires et musicaux sont décrits sur la base de déclarations de citoyens qui l’ont soi-disant croisé, ou de sources secondaires, mais rarement sur la base d’un contact de première main. Photographies à l’appui, la presse marocaine réalise ses meilleures ventes grâce à ses « enquêtes » sur « M6 ». de Mohammed VI], vendus comme des petits pains5. » Une seule fois le palais a réagi à un tel article, c’était en 2005, lorsque l’hebdomadaire Jarida Al Oukhra a publié un portrait de l’épouse de Mohammed VI. Ce fut l’un des premiers écrits sur la princesse Salma, l’épouse du roi. Ici, la famille royale a réagi rapidement, et une missive, d’un ton menaçant, a atterri sur la rédaction du journal. Le journaliste indépendant Ali Amar revient sur l’incident : « Cet état de fièvre sans précédent illustre la distance que la monarchie souhaite maintenir avec les médias du royaume au sujet de la princesse, même si le trône n’hésite pas à s’exposer avec ostentation dans les magazines étrangers. Son approche commerciale avisée au-delà de ses frontières contraste avec la sacralité du Roi pour les sujets marocains qui restent infantilisés par la loi. »6 Il ajoute : « Le Palais cherche un moyen de communication à sens unique. »7 même si le trône n’hésite pas à s’exposer avec ostentation dans des magazines étrangers.

Dans le système politique marocain, le Roi est de loin l’acteur prédominant. Aucun autre élément du système n’a de poids à côté de lui. Cette domination a un prix, et ses vies privées et publiques déclenchent des fantasmes. L’absence de relations publiques royales institutionnalisées oblige la presse à se lancer dans un jeu d’interprétation sans fin des actes et gestes du monarque. Ainsi le public s’est-il habitué à lire dans la presse privée les prétendues « colères royales » contre son entourage proche ; conseillers, gardes du corps, gouverneurs, etc. Cette « nouvelle » n’a cependant jamais été démentie par le Palais Royal. « Les journalistes marocains sont très prudents lorsqu’il s’agit de la monarchie. S’il y a une rumeur sur l’institution, elle est traitée avec prudence car la monarchie a également été victime de commérages malveillants », prévient Maria Moukrim, une journaliste d’investigation marocaine. Quelle crédibilité faut-il accorder à de telles « nouvelles » ? La rumeur prend-elle le pas sur la recherche de la vérité ?

La santé du roi et le procès de la presse

A une occasion, une dépêche de Maghreb Arab Press (MAP) a fait l’effet d’une bombe dans les rédactions marocaines. Le 29 août 2009, l’agence officielle annonçait que « le souverain avait été placé en convalescence pour cinq jours en raison d’une infection ne menaçant pas sa santé ». Le texte, signé par le médecin personnel du Roi, précise la nature de la maladie.

Le roi « est infecté par le rotavirus, ce qui lui cause des troubles digestifs et une déshydratation aiguë », indique le communiqué. Cette déclaration du médecin du roi, relayée par l’agence de presse officielle, a donné l’impulsion à une série de rumeurs relayées par la presse. Certaines rumeurs circulaient déjà, mais uniquement dans les salons. Avant cette dépêche, il n’y avait jamais eu – à ma connaissance – d’articles dans la presse marocaine sur la santé du Roi.

Maria Moukrim, alors journaliste à l’hebdomadaire al-Ayam, suivait l’histoire : « Le communiqué était un événement. Le fait divers était d’abord une rumeur qui circulait depuis un certain temps », se souvient-elle. Afin d’établir la vérité, des journalistes ont publié de fausses informations sur le sujet. Citant une source médicale anonyme, le quotidien al-jarida al-Oula a publié un article proposant une explication sensiblement différente, affirmant que « l’origine du rotavirus contracté par le roi est due à son utilisation de corticoïdes contre l’asthme qui provoquent un gonflement du corps » et une diminution de l’immunité. L’hebdomadaire al-Michaal publie alors un article dont le titre était ‘al-Michaal révèle les raisons de la déclaration du Palais sur la santé du roi qui a suscité l’inquiétude du grand public». L’article citait un journaliste espagnol qui colportait des rumeurs sur la santé du roi8 et était accompagné d’un entretien avec un médecin intitulé : « Le rotavirus est causé par une immunodéficience ou des allergies. Le tissage de rapports initiaux (mêlant rumeurs, hypothèses et sources secondaires), couplé à un manque de sources officielles fournissant plus d’informations aux journalistes sur la maladie du roi, aura un effet fatal sur la presse écrite de l’époque.

Quelques jours plus tard, le procureur général a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les hebdomadaires al-Michaal et al-Ayam, en raison de la publication de « faits trompeurs et de fausses informations », qui faisait suite à une enquête sur l’éditeur et un journaliste du quotidien al-Jarida al-Oula.

Ce marathon judiciaire se terminera par la condamnation de Driss Chahtane, rédacteur en chef d’Al Michaal, à un an de prison ferme pour « publication d’articles douteux sur la santé du roi ». Des condamnations à trois mois de prison fermes ont été prononcées contre deux autres journalistes de l’hebdomadaire et à un an avec sursis contre Ali Anouzla, rédacteur en chef d’al-Jarida al-Oula. Entre-temps, le journaliste qui avait rédigé l’article incriminé a été condamné à trois mois de prison avec sursis. Ce feuilleton vérifierait les esprits des deux côtés.

Le Palais, s’estimant jouer franc jeu avec une déclaration sensible sur la santé du monarque s’estimait déçu par l’attitude de certains médias qui, selon lui, cherchaient à tout prix à faire du sensationnalisme. Les médias indépendants se sont fait dire sèchement qu’ils ne pouvaient pas franchir certaines « lignes rouges ». Cet accident serait une étape déterminante.

Cinq ans plus tard, l’effet de l’épisode se fait toujours sentir. Ainsi en 2013, lorsque la sortie publique du roi avec une béquille n’a pas conduit le médecin du roi à présenter un rapport sur la santé du roi, la porte s’est ouverte aux rumeurs les plus folles sur la santé de Mohammed VI. Aujourd’hui, la confusion persiste ; des rumeurs circulent sur la prétendue maladie du Roi, soi-disant « évidente » de par sa prise de poids, et des difficultés respiratoires au cours des dernières années, et peuvent être lues dans la presse étrangère.

Moukrim, directeur du site d’information Febrayer.com, fait le constat suivant : « Le problème des rumeurs concernant le palais, c’est que nous n’avons pas d’interlocuteur avec qui communiquer. Même si le rôle de porte-parole existe, nous ne sommes toujours pas en mesure d’obtenir des réponses à nos questions. Le Palais a toujours été une institution fermée. C’est une constante depuis le règne d’Hassan II. De son côté, Naciri, ancien porte-parole du gouvernement, défend la politique de la monarchie en matière de relations publiques : « La stratégie de communication du Palais Royal obéit à des règles protocolaires très précises. Traditionnellement, le Palais n’est pas une institution ouverte aux quatre vents ».

La modernité et la démocratie peuvent coexister avec un système qui n’est pas opaque, mais protège tout de même la vie interne de l’institution monarchique. L’aura de mystère entourant la monarchie marocaine et le roi contribue à façonner et à perpétuer les mythes sur son personnage et l’institution.

Livres sur le roi : révélations et rumeurs

Ne pouvant l’interviewer9, des journalistes marocains et étrangers se lancent dans des enquêtes pour résoudre le mystère qu’est « M6 ». Les portraits réalisés sur la base d’enquêtes sérieuses peuvent également répéter de nombreuses rumeurs. Cette littérature rencontre un succès auprès du public marocain avide d’informations sur Mohammed VI et sa cour.

Un recueil de condamnations avec sursis et d’approximations abondent, « La rumeur veut que Hassan II ait confié à Basri la tâche de veiller sur l’héritier du trône », « Mohammed VI, souhaitant apparemment prendre un peu plus de temps pour prendre cette décision brutale », « Une rumeur persistante affirme qu’une nappe de pétrole a été découverte et que Mohamed VI a ordonné la fermeture des puits, en raison de leur proximité avec la frontière algérienne. »
Si Graciet et Baud ont écrit dans leur livre de 2007 une enquête globalement de bonne qualité, même ces deux journalistes chevronnés cèdent parfois à la rumeur, comme en témoignent les extraits suivants : « Mohammed VI et ses conseillers semblent avoir préféré se protéger. ‘ En évoquant le frère du roi, Moulay Rachid : « Un fêtard compulsif, dont tout Rabat fantasme sur les frasques, gérait avec son frère les relations entre le Maroc et l’Arabie saoudite. »10

Une arme pour « l’ennemi étranger »

Le roi Mohammed VI a fait l’objet de nombreuses rumeurs. A plusieurs reprises, l’origine de ces fausses histoires a été la presse algérienne. Dans le climat de tension qui règne entre les régimes des deux pays, la presse du voisin oriental du Maroc ne manque que rarement une occasion de lancer des rumeurs sur le chef de l’Etat marocain et inversement.

Ce fut le cas en avril 2014. Lors d’un voyage privé aux Emirats Arabes Unis, des rumeurs circulaient sur la santé du monarque dans la presse algérienne. Puis deux mois plus tard, en juin, lors d’une visite officielle en Tunisie, la presse algérienne a affirmé qu’un malentendu s’était installé entre le président tunisien et le roi. Cette rumeur obligerait la présidence tunisienne et le cabinet royal marocain à publier des communiqués démentant ces allégations. Moukrim estime que la réaction du Palais n’a pas été assez rapide, il déclare que « les rumeurs vont vite. Ils doivent être tués très rapidement ; sinon ils vont grandir et se propager. Dans ce cas, notre ennemi a gagné son pari ».

Facebook dément les rumeurs

Pour répondre à ces rumeurs, la communication Royale a choisi ces derniers mois d’utiliser les réseaux sociaux. Ainsi, plusieurs pages Facebook non officielles proposent aux internautes marocains des images du roi lors de ses visites privées, comme ce fut le cas à Dubaï et en Tunisie cette année. Ces banalités à caractère privé remplissent une fonction de communication politique, car elles répondent aux rumeurs du moment. Naciri, ancien ministre de la communication, reste prudent sur le sens à donner à ces photos : « Des événements futurs confirmeront ou non l’existence de liens entre les rumeurs et ces photos. Il est certain aujourd’hui que la circulation de ces banalités s’est faite pour mettre un terme à la campagne débile contre le Maroc. Abdelhamid Jmahri, rédacteur en chef du quotidien partisan al-Itihad al-Ichtiraki, stipule que « nous devons distinguer le « corps » public du Roi du privé. L’un appartient à la vie publique et l’autre à la vie privée. Dans le cas des photographies du Roi en Tunisie, le Cabinet Royal les considérait comme faisant partie de sa vie privée. Moukrim se montre critique vis-à-vis de cette méthode : «Communiquer par l’intermédiaire de Facebook a des avantages et des inconvénients. C’est un outil qui contribue certainement à démocratiser l’accès à l’information. Il n’en demeure pas moins que d’un point de vue stratégique, faire de Facebook son épine dorsale indique un problème de communication. »

Rumeurs et vie politique

Malgré son manque d’animation, la vie politique marocaine au-delà de la monarchie n’échappe pas non plus à la rumeur. Ici, la rumeur est un instrument dans les batailles politiques entre ennemis, à la fois des camps opposés et ceux des mêmes camps. Des rumeurs émergent et évoluent avec les circonstances politiques. « L’une des premières rumeurs politiques de l’histoire du Maroc a été la démission du gouvernement Bekkay11 », explique Adil Benhamza, chef du parti Istiqlal.

La formation des gouvernements est toujours la « haute saison » des rumeurs politiques au Maroc. La presse annonce une dizaine de fois la « liste définitive » du prochain gouvernement. « A ce moment de la vie politique, on est dans la rumeur dans toute sa splendeur », commente Khalid Naciri.
Pour Moukrim, les mécanismes de la rumeur politique au Maroc obéissent aux mêmes règles qu’ailleurs dans le monde. « Les rumeurs peuvent émaner des services de renseignement ou des acteurs politiques. Ils sont utilisés comme des ballons d’essai ou comme un moyen de détourner l’attention du grand public», dit-elle. Ces raisons obligent le journaliste à analyser les rumeurs d’un point de vue politique. « Il faut comprendre son contexte, ses moyens de diffusion, saisir ses fondements et spéculer sur sa finalité. Pour moi, c’est un baromètre de la vie politique.

Au-delà des partis politiques, le directeur du quotidien du parti et membre du bureau politique de l’USFP, Jmahri, affirme que « les rumeurs ont détruit des vies dans la sphère politique marocaine. Ils équivalent à un assassinat politique. Il cite en exemple les cas d’Abderrahim Bouabid12 et de Fathallah Oualalou13, deux chefs de partis victimes de rumeurs. « Les rumeurs avaient un but précis et leur timing n’était pas une coïncidence », insiste-t-il.

Naciri revient amèrement sur son expérience des rumeurs pendant son mandat au gouvernement : « Un certain nombre de journalistes en ont fait un sport national. Les rumeurs étaient passées au-delà de l’imaginable. Nous étions dans un nuage de pollution politique et médiatique. Au début, je réagissais mais à la fin de mon mandat, la désinformation s’était tellement répandue que je n’ai plus prêté attention aux rumeurs, par découragement et par choix politique.

Face à ce déluge de rumeurs, journalistes et hommes politiques marocains se rejettent la responsabilité les uns sur les autres. Les premiers considèrent les acteurs politiques « encore inconscients du rôle vital de la communication ». Jmahri, directeur d’Al Itihad déclare : « Les rumeurs s’intensifient lorsque la communication institutionnelle est absente. Naciri ne partage pas son avis : « La classe politique a l’obligation de communiquer. Cependant, une absence de communication ne peut jamais justifier la désinformation. Les politiciens, pour leur part, accusent les professionnels des médias de « tomber trop facilement dans la désinformation ». Alors que Moukrim insiste sur le fait que « face aux rumeurs, les journalistes doivent être prudents. Ils doivent recouper les informations et prendre le temps de parler à toutes les personnes concernées. En d’autres termes, revenez à l’ABC du journalisme ».

Conclusion

L’analyse des rumeurs dans la sphère politique marocaine apporte un éclairage important sur plusieurs aspects de la vie publique. Politiquement, la monarchie reste désengagée de toute communication publique significative. Il s’agit d’un processus qui devrait idéalement consister en un échange continu plutôt qu’une simple « communication » à sens unique. Le statut de la monarchie et ses expériences antérieures et actuelles renforcent ce statu quo. Le seul changement notable ces dernières années a été l’utilisation par le roi de nouveaux canaux de communication afin de dissiper les rumeurs.
L’absence d’une stratégie de communication structurée contribue à la propagation de rumeurs dans les milieux politiques. La vie politique au Maroc, en tant que telle, offre un terrain de jeu ouvert pour l’utilisation des rumeurs comme une arme au service des concurrents politiques.

Enfin avec les médias, la pratique journalistique reste caractérisée par des manquements à la déontologie, ce qui permet de relayer facilement les rumeurs. Malgré le contexte marocain où l’accès à l’information est un combat ardu, le journalisme doit surmonter cet obstacle pour mener à bien sa mission principale, la recherche d’informations vérifiées, corroborées et ordonnées – c’est l’antidote le plus efficace à la rumeur.



1. Pour plus d’informations sur ce sujet, voir Mouhtadi Najib, Pouvoir et communication au Maroc : Monarchie, médias et acteurs politiques (1956-1999), L’harmattan (2008).
2. C’est-à-dire le ‘bloc’. Une coalition de quatre partis d’opposition : Istiqlal, USFP, PPS et OADP. Les trois premiers de ces partis s’accorderont plus tard pour former un gouvernement en 1998.
3. Pour plus d’informations à ce sujet, lire Nicolas Beau et Catherine Graciet, Quand le Maroc sera islamiste, La Découverte (2007).
4. Surnom donné au roi Mohammed par la presse étrangère en référence à sa décontraction durant les premières années de son règne.
5. De Quand le Maroc sera islamiste, p.232
6. Ali Amar, Mohammed VI, le grand malentendu. Calmann-Lévy (2009), p. 78
7. Slyvain Moullaird, Maroc : parler de la santé du roi reste tabou, Libération (8 septembre 2009) http://www.liberation.fr/monde/2009/09/08/maroc-parler-de-la-sante- du-r…
8. Pour plus d’informations sur la version des événements du journaliste, voir Ali Amar, Chut ! Le roi Mohamed VI est-il malade ? http://www.demainonline.com/2013/04/05/chut-le-roi-mohamed-vi-est-il-ma…
9 . La dernière interview accordée par le Roi remonte à 2002. Contrairement à son père, Mohammed VI ne privilégie pas ce mode de communication.
10. Nicolas Beau et Catherine Graciet, Quand le Maroc sera islamiste, La Découverte (2007), p.206. Traduit par Sarah Morris pour Perspectives.
11. Le gouvernement de Bekkay Ben M’barek est le premier gouvernement marocain depuis l’indépendance en 1956.
12. Le leader socialiste a payé le prix d’une rumeur suggérant que son incarcération en 1981 avait été un accord conclu avec Hassan II.
13. Une rumeur sur les habitudes homosexuelles de ce leader socialiste a été publiée par le journal marocain Akhbar al-Ousbouaa en 2004. Son rédacteur en chef a été condamné à six mois de prison ferme. L’auteur de l’article a été condamné à six mois de prison avec sursis.


Salaheddine Lemaizi

5 novembre 2014

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