Sahara Occidental : Position de l’Autriche, la Slovénie et la Slovaquie

Vienne, 21 mai 2013
     L’Ambassadeur, Représentant Permanent
à
                   Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération                        
-Rabat-   Cab/1
Objet: A/S DE  la question   nationale.
Réf. : Votre lettre 419 du 25/4/2013
Suite  à votre lettre citée en référence, j’ai l’honneur de   vous communique la note ci-jointe concernant  la question nationale   et l’action   des séparatistes  dans les trois pays d’accréditation à savoir l’Autriche, Slovénie et la Slovaquie). La note  comprend   quatre  parties ci-après :
La position  officielle des pays d’accréditation.
Le statut de la représentation  du Polisario.
Les appuis et soutiens locaux .
Les activités des séparatistes.
 Avec  ma  haute considération
 Note de synthèse au sujet  de la question nationale
I La position des pays d’accréditation : Autriche, la  Slovénie  et la Slovaquie
  • le  discours  officiel :
  • Dans les trois capitales, la  quintessence  de la position officielle se résume comme suit :
  • Les trois pays s’alignent sur la position de l’UE. Ils soutiennent les efforts du SG de l’ONU  et de son envoyé personnel en vue d’aider les parties à parvenir à une solution politique de compromis,  juste , durable et mutuellement acceptable permettant l’autodétermination  de la population du Sahara Occidental dans le cadre  d’arrangements  négociés  parrainés par l’ONU conformément aux principes et  aux règles du droit international.
  • Les trois pays sont conscients du caractère bilatéral du différend. Ils ont, à plusieurs reprises, déploré le manque de dialogue ou de contacts directs entre Alger et Rabat. Ils soutiennent la dynamique de négociation enclenchée par l’initiative marocaine  d’autonomie à partir de 2007 et adhérent  au contenu de la résolution 1813 (2008) qui renonce à l’option d’indépendance et demande aux parties de «faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis».
  • Les trois pays partagent l’analyse faite par l’ex -envoyé personnel du SG  Van Walsum sur le fait qu’un « État sahraoui indépendant » n’est pas une option réaliste pour régler ce différend régional et ils ont  soutenu  en son temps les résolutions du Conseil de Sécurité notamment la résolution 1813  précitée qui souligne l’abandon définitif du référendum et l’option de l’indépendance.
  • Ils considèrent le différend  comme étant un  facteur générateur d’insécurité et de menaces terroristes   pour la région du Sahel et admettent   que l’Algérie ne facilite pas la tâche de la communauté internationale pour  son règlement définitif.
  • Ils sont conscients de l’importance  stratégique  de la région Méditerranée pour l’Europe en ce sens que la frontière de l’Europe ne se limite pas à l’Europe continentale mais s’étend au-delà.  Il en résulte que plusieurs questions importantes comme le développement économique et social, l’immigration illégale, la paix et la sécurité, représentent des points communs entre les pays européens et ceux de la rive sud de la Méditerranée. Ce  qui  nécessite une action  de coopération  renforcée  avec  les pays de la rive sud de la Méditerranée   pour le développement de laquelle le différend du Sahara, qui  perdure depuis  plus de trois décennies, constitue un obstacle majeur.
  • Toutefois, les trois pays affirment avec plus ou moins de nuances ne pas vouloir choisir entre les parties ;  et les  déclarations  publiques  concernant  la question nationale, exprimées  dans les trois capitales, sont marquées du sceau de l’ambivalence, la flexibilité  et la prudence  que commande le pragmatisme anglo-saxon   pour servir une posture  prétendument  Il en résulte un partage des rôles sophistiqué  entre les mass-médias, les partis politiques, les  parlementaires et les ONG étant précisé que la question nationale ne mobilise guère le
    grand public et  concerne surtout le microcosme politique à Vienne et à Ljubljana .  Deux  exemples ci- après en est l’illustration ;

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