Collaboration diabolique entre Maroc et Aqmi pour la relance du terrorisme en Algérie

Selon le quotidien Echorouk, on apprend qu’une cabale venait d’être érigée contre l’Algérie, dont les auteurs des faits, sont le régime Marocains, avec les sauvages d’Aqmi. En se basant sur un  document « secret et dangereux », impliquant le Makhzen Marocain, en collaboration avec le sanguinaire Abdelmalek Droukdel. Il s’agirait d’une correspondance qui monte au 17 mai 2011, adressée à un conseiller royal, esquissant les différentes sortes de coopération pour la relance des actes terroristes en Algérie. 


Cette coordination satanique s’est soldée par une rencontre tenue entre le terroriste sanguinaire Abdelmalek Droukdel et quelques officiers de la Direction générale de la surveillance du territoire marocain, et ce sur le sol mauritanien. 

Le présent document -dont notre rédaction détient une copie- est une correspondance datée du 17 mai 2011, portant le numéro 8460/11, et adressée au conseiller des affaires sécuritaires du roi du Maroc Mohammed  VI.  
 
Ledit fichier démasque la manière dont les services de renseignements marocains ont tenté de relancer l’activité terroriste sur le territoire algérien, à travers la protection des leaders terroristes. 
5 officiers du Makhzen et 3 terroristes dirigés par Droudkel 
 
La  pièce secrète  indiquait qu’au 14/15 mai 2011, suite à une coordination avec une unité d’opération de la Direction générale des études et de la documentation marocaine, à la demande d’un agent portant le numéro 6055/K.M.S, cinq officiers du département de la lutte contre le terrorisme affilié à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), ont mis en œuvre la tâche  dont le code secret est mentionné ci-dessus le même jour à 20h 00. 

Le fichier secret dévoile que cette rencontre avait réuni ce qu’il qualifié «d’agents», chose qui confirme leur coopération (terroristes) avec le système marocain. Chacun de ces agents détient un numéro et un code secret auprès des services de renseignements marocains. Il s’agit bel et bien d’Abdelmalek Droukdel » portant le numéro 745/K.M.S,Nabil Makhloufi portant le numéro 798/K.M.S, et Djamel Okacha numéro 711/K.M.S. 

«Prestige», l’hôtel du deal de la mort 
Selon le contenu du document secret, l’endroit qui avait abrité cette «réunion de coordination» entre des officiers marocains ainsi quelques dirigeants de l’Aqmi  est l’hôtel  «Prestige»,  sis à la rue Maritime, l’endroit où se situe également le consulat du Maroc dans la ville mauritanienne de Nouadhibou. 
 

Le fichier divulgué a également dévoilé que les deux parties sont convenues de relancer l’activité des restes du terrorisme en Algérie à travers le financement et l’approvisionnement, ainsi de mettre en œuvre prochainement le plan qui comprend principalement :  

Quatre missions contre trois engagements 

 Mener des actes terroristes au Sahara algérien ou le «Sahara oriental» tel qu’il est cité dans ce document 
 Fournir des informations sur tout marocain ayant rejoint le groupe terroriste 
 Mener des attentats terroristes à la frontière algéro-tunisienne
 Mener des attentats sur le sol libyen 
Quant à la deuxième partie qui a conclu l’accord avec le groupe de Droukdel, qui n’est autre que les services secrets marocains, ceux-ci se sont engagés à : 
Faciliter l’accès aux terroristes désireux de rejoindre le groupe armé à travers la frontière marocaine 

 Assurer un soutien logistique, en l’occurrence l’armement 
Fournir des renseignements aux leaders du mouvement 

Le document contient également une liste d’officiers, de leurs mots de passe ainsi qu’un rapport sur la rencontre entre les services secrets marocains et Droukdel, émir d’Aqmi. 
Figurent sur la liste des leaders terroristes cités dans ledit document, Abdelmalek Droukdel alias «Abou Moussab Abdelouadoud», émir d’Aqmi depuis 2006 à ce jour, Nabil Makhloufi alias «Nabil Aba Alkama», un prisonnier et membre d’Al-Qaîda qui s’est évadé de la pison de  Tazoult en 1994, désigné adjoint de l’émir du groupe terroriste de la région du Sahel et du Sahara, et serait tué en septembre 2012 suite à un accident de circulation, selon un communiqué d’Al-Qaîda paru sur les sites djihadistes. 
Le troisième terroriste étant Djamel Akkacha alias «Yahia Abou El Himam», considéré comme le bras droit de l’émir d’Aqmi… il serait choisi pour succéder à l’émir «Abdelhamid Abou Zeid», abattu au Nord-Mali fin février 2013 lors d’un combat avec les forces françaises. 

…et le complot est découvert 
Ces vérités démontrent selon des spécialistes et des observateurs du dossier des groupes terroristes les relations entretenues entre les leaders de ces mouvements et les services secrets marocains qui n’ont pas hésité un instant pour conclure un marché, lors d’un rencontre en Mauritanie avec «les émirs de la mort», pour semer le terreur et relancer l’activité terroriste en Algérie, ainsi que dans les pays de la région du Maghreb, comme la Tunisie et la Libye. Une conspiration marocaine pour provoquer l’Algérie et entraîner la désunion de ses forces de sécurité. 

Le document secret a révélé une partie du plan marocain qui vise à déstabiliser l’Algérie en nouant des relations avec un groupe terroriste que l’Algérie combat et que les instances internationales qualifient de groupe terroriste le plus dangereux au monde. Il devient évident que le Royaume marocain tente désespérément de convaincre la communauté internationale qu’il lutte contre le terrorisme et assécher les sources de son financement.   


Officier des services secrets marocain: 
le Makhzen finance le terrorisme pour se venger de l’Algérie et du Polisario 
 

Hicham Bouchetti, ancien officier des services secrets marocains, qui habite actuellement en Belgique en tant que réfugié politique et l’actuel secrétaire général du parti marocain de la jeunesse démocratique (opposition) est revenu dans cet entretien accordé à Echorouk sur le document marocain. 

Quelle lecture faites-vous du document secret marocain, en votre qualité d’ex-officier des services secrets marocains ? 
Au plan sécuritaire, le document semble d’une grande crédibilité, compte tenu des cachets apposés sur le document et la manière dont les rapports, en votre possession, ont été élaborés. Vu mon expérience dans la section administrative de la sécurité militaire avant de rejoindre les services secrets, il est certain qu’il s’agisse d’une fuite de documents originaux de la Direction générale de la surveillance du territoire. 
La fuite de tels documents du service secret témoigne de la désunion des rangs des officiers des services secrets marocains due aux pressions exercées sur les hommes de l’ancien ministre de l’Intérieur, Idriss El Basri, pour se soumettre aux consignes des hommes de Fouad Ali El Himma, conseiller du roi et son collègue de promo. 

Quelles observations faites-vous concernant le document ? 
En vérité, il n’y a pas de remarques à faire car il s’agit de document original à 100% et les cachets sont originaux, en plus des événements rapportés avec exactitude.   

En votre qualité d’ancien officier des services secrets marocains, comment trouvez-vous la coopération entre ces services et les groupes terroristes ? 
Etant donné nous sommes dans un royaume politiquement dictateur, où l’on allie service secret et logique mafieuse, les services secrets de ce pays financent les groupes terroristes armés dans la région du Sahel et au Sahara algérien en vue de semer le trouble dans la région et donner naissance à des réseaux mafieux placés sous l’égide des appareils de l’Etat et utilisés contre les éventuels adversaires du royaume en plus de la création de groupe terroriste dans la région du Sahara utilisé également pour étouffer les voix qui réclament liberté et démocratie.  En plus, le régime dictatorial marocain qui se présente comme étant le garant contre la menace terroriste et le gendarme de la région. 

Comment expliquez-vous la rencontre qui a eu lieu entre les services secrets marocains et le numéro 1 d’Aqmi ? 
Le terrorisme et notamment Aqmi est le produit des services secrets marocains, et ce document sous nos yeux en est la preuve. Les rencontres entre les officiers des services secrets marocains avec le numéro un d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel, témoignent des démarches du Makhzen de conclure des marchés avec les groupes terroristes de la région pour taxer ensuite de terrorisme ses éventuels adversaires, à savoir le régime algérien et le Front Polisario. 

http://www.canalfrance.info/Collaboration-diabolique-entre-Maroc-et-Aqmi-pour-la-relance-du-terrorisme-en-Algerie_a3659.html 

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