Les jeunes Sahraouis manifestent à Paris

Ce mardi 26 juin 2012, de 15h à 18h, une trentaine de jeunes sahraouis se sont retrouvés place du Trocadéro à Paris pour une manifestation appelée par l’Association des Sahraouis Réfugiés en France. Voir le tract ici.
Ci-dessous le texte d’explications et de revendications qui a été lu. (voir la vidéo ici)
« Notre pays, le Sahara Occidental est occupé par le Maroc, dans la violence depuis 1975. C’est une COLONIE.
2700 km de mur marocain, les champs de mines antipersonnel écartèlent nos familles entre campements de réfugiés et territoires occupés.
L’actualité c’est :
23 civils Sahraouis en prison militaire au Maroc depuis 19 mois sans jugement : ils avaient manifesté.
Une centaine d’autres prisonniers politiques, maltraités, torturés
2 jeunes Sahraouis assassinés par des policiers marocains, enterrés sans enquête et contre la volonté des parents
Nous sommes interdits dans notre pays, rejetés par son occupant
Du fait de la France, la mission de l’ONU sur place n’a pas les moyens de protéger nos frères, quotidiennement frappés, torturés, enlevés, emprisonnés abusivement
Tous les jours :
Notre terre, notre mer, sont pillées par le Roi du Maroc, ses généraux, ses fonctionnaires et des entreprises étrangères. Ils volent phosphate, sable, poissons, eau douce, fruits et légumes… Ce qui est et pousse en territoire occupé n’appartient pas à l’occupant.
Le Maroc doit quitter la partie de notre territoire qu’il occupe
Le Maroc répondre de ses crimes, et payer
Les prisonniers politiques sahraouis doivent être jugés équitablement ou libérés sans condition
Christopher Ross, envoyé spécial de l’ONU doit pouvoir se rendre dans les territoires occupés pour y constater la réalité.
La communauté internationale doit faire pression sur le Maroc et soutenir tous les efforts pour que le problème se résolve sans reprise du conflit armé.
La France doit cesser de cautionner les crimes et vols marocains au Sahara Occidental
L’UE, l’Onu doivent cesser de payer au roi du Maroc ce qu’il vole au Sahara
Nous refusons la destruction de notre pays
Nous revendiquons le respect de nos droits et le premier, vivre libre sur notre terre. »
APSO, 27/06/2012

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