Le Polisario appelle à exercer les "sanctions nécessaires" contre le Maroc pour l’amener à respecter la légalité internationale au Sahara occidental

Bir Lahlou (territoires libérés), 03 avril 2011 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz a appelé l’ONU à exercer « toutes les pressions et les sanctions nécessaires » contre le gouvernement marocain pour la mise en œuvre des exigences de la légalité internationale et à accélérer la tenue d’un référendum libre, juste et impartial pour l’autodétermination du peuple sahraoui.

« Nous vous demandons instamment, et à travers vous toute la communauté internationale, à intervenir afin d’accomplir les idéaux de liberté, la démocratie, le respect des droits de l’homme et la protection des civils sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental, de la répression marocaine », a écrit le président de la République, Mohamed Abdelaziz dans une lettre au SG de l’ONU, Ban Ki-moon.

Dans ce contexte, il a réitéré l’appel du Front Polisario sur « la nécessité d’accélérer » l’envoi d’une mission d’enquête internationale au Sahara occidental pour faire la lumière sur les crimes commis par les forces et les autorités marocaines durant l’assaut meurtrier contre le camp de Gdeim Izik en novembre dernier et les évènements sanglants qui l’ont suivis à la ville occupée d’El Aaiun et dont le nombre des victimes n’a pas encore été défini.

« Il est temps de mettre fin au statut illégal et immoral, que représente la présence de l’occupation marocaine au Sahara occidental, les pratiques coloniales, le pillage des ressources naturelles et les violations des droits de l’homme », a estimé le président de la République.

M. Abdelaziz a appelé également à la libération « immédiate et inconditionnelle » de tous les prisonniers politiques sahraouis, y compris ceux de Gdeim Izik et à faire toute la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis depuis l’invasion militaire du Sahara occidental le 31 octobre 1975, y compris le groupe de 15 jeunes enlevés le 25 décembre 2005, ainsi que plus de 151 prisonniers de guerre aux mains du Maroc.

Il a enfin demandé le démantèlement du mur de la honte marocain qui s’étend sur une longueur de 2700 km et qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties. (SPS)

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