Se prosterner devant le Maroc n'a pas amélioré les relations avec l'Espagne

FAES critique sur COPE que le gouvernement « ne défend pas les intérêts de l’Espagne ».

Le directeur de la Section Internationale de la FAES, Alberto Carnero, a souligné dans le programme « La Tarde con Cristina » que le gouvernement de Rodriguez Zapatero mêlange avoir « de bonnes relations avec la défense de nos propres intérêts ». Il a déclaré que « Zapatero a manqué de fermeté dans la défense des intérêts de l’Espagne » et « en particulier avec le Maroc », ajoute-t-il.

Le président du gouvernement a demandé au Ministre des Affaires Etrangères d’exiger des explications au Maroc pour la répression des 14 espagnols qui revendiquaient un Sahara indépendant à El Aaiun. Sur cette action, Alberto Carnero, directeur de la Section Internationale de la Fondation pour l’Analyse et les Etudes Sociales (FAES), a déclaré cette après-midi dans « La Tarde con Cristina » que »un appel d’un secrétaire d’Etat peut être très efficace mais elle ne remplace pas une politique sérieuse et cohérente de défenses des intérêts de l’Espagne ».

En opinion du directeur d’International de la FAES, « dans la politique extérieure, une cohérenbce dans le temps est demandée et c’est de cela que Zapatero a manqué, de fermeté en défense des intérêts de l’Espagne, d’une façon, cohérente et constante ».

Quant au conflit du Sahara Occidental, Carnero a souligné que « il y a un manque de clarté entre défendre la dignité nationale et c’est cela qui n’est pas claire même pas dans la politique bilatérale avec le Maroc et, plus important encore, notre action avec les Nations Unies qui inclue le droit du peuple sahraoui à la libre détermination ».

Concrètement, il a indiqué que « le gouvernement de Rodriguez Zapatero a changé la tradition de l’Espagne qui était le soutien à la légalité internationale, sans que cela répercute sur l’amélioration des rapports avec le Maroc ». Pour CArnero, cette situation « est en train de donner des très mauvaises conséquences, parce que l’on voit que cela ne résout pas le problème du Sahara Occidental, ni mla stabilité de la zoné ni améliore les relations avec le Maroc ».

Pour cette raison, le directeur de la Section Internationale de FAES a réitéré sur COPE que « il faut distinguer entre les bonnes relations et la défense de nos intérêts, c’est ce que font les autres pays, défendre avec fermeté et intelligence ses intérêts nationaux », et c’est ce que, selon lui, notre pays ne fait pas.

COPE.es, 30/8/2010

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