Le président sahraoui appelle au gel du statut avancé octroyé par l'UE au Maroc

Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a déploré l’absence du gel par l’Union européenne du statut avancé octroyé au royaume du Maroc, en dépit de sa négation ouverte au Sahara occidental, des principes et idéaux mis en place par l’Union européenne, lors d’un discours devant la 42e session du Parti social-démocrate de la Finlande, qui s’est tenue à Joensuu, (est de la Finlande).
Il a en outre regretté que l’UE contribue ainsi à «la prolongation de la tragédie du peuple sahraoui, mais aussi en violation des exigences du droit international, en signant des accords de nature économique avec le royaume du Maroc, affectant le territoire du Sahara occidental et ses eaux territoriales».

«Le gouvernement marocain viole non seulement la charte des Nations unies, mais bloque tous les efforts internationaux visant à trouver une solution pacifique, juste et durable du conflit», explique le président Mohamed Abdelaziz devant un nombre important d’invités et de congressistes du parti finlandais.
Le chef de l’Etat a également appelé à l’arrêt du «pillage, de l’exploitation systématique des ressources naturelles du pays par l’Etat marocain», au «démantèlement du mur de l’armée marocaine, qui divise le territoire du Sahara occidental et ses citoyens, équipés avec des millions de mines antipersonnel, interdites au niveau international».
Le Parti social-démocrate soutient le droit à l’autodétermination

Par ailleurs, le Parti social-démocrate finlandais (SDP) a approuvé, au terme de ses 42e assises, une motion de soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
La motion, approuvée à l’unanimité des congressistes, exige «la décolonisation du Sahara occidental, en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination», rappelant le cadre historique et juridique du conflit au Sahara occidental, «la dernière colonie en Afrique».
Le texte a également mis en exergue les efforts internationaux tendant à résoudre le conflit et «les violations flagrantes des droits de l’homme commises par l’Etat marocain contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, documentées par de nombreux rapports d’organisations internationales telles que Human Right Watch, Amnesty International et bien d’autres».
R. I.

Le Temps d’Algérie, 29 mai 2010

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