L’anti-sémitisme du roi du Maroc

Maroc, Israël, Hedva Selaa, Hassan II,

Les médias occidentaux et marocains ne cessent d’afficher l’image d’un Maroc ouvert et tolérant envers les juifs, un exemple même pour les pays arabes et musulmans. Cependant, les contradictions caractérisent la politique du gouvernement marocain à ce sujet.
Le journal indépendant Akhbar Alyaoum vient de voir ses locaux fermés sans aucune décision de la justice sous prétexte d’avoir publié une caricature qui, selon le ministère de l’intérieur « met en relief un anti-sémitisme flagrant ».
Quelques jours avant, le ministre des affaires étrangères marocain, Taïeb Fassi-Fihri rencontrait le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Liebermann à New York.une rencontre en cachette qui n’a été rapporté que par une radio israélienne.
D’un autre côté, le roi Mohamed VI renie deux membres juifs de sa famille. Un frère et une sœur, en l’occurrence.
Sa sœur israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne soldate de l´armée israélienne Tsahal, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, avait dévoilé dans un journal israélien en 2005 être la fille naturelle du feu roi Hassan II et soeur du roi acutel Mohamed VI.
Elle ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de « rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI ». Pour tenter de donner suite à cette demande, le journal Yedioth Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du Ministère de la Communication à Rabat. Après « 24 heures de réflexion », dit le quotidien israélien qui a publié la nouvelle, M. Radi a répondu que le Maroc « ne donnera aucune réponse officielle à ce récit ».
Le gouvernement marocain a-t-il peur d’afficher sa prétendue « tolérance » ou bien celle-ci n’est qu’une façade parmi les autres qui font partie de cette politique de prostitution politique envers les pays occidentaux?
Le roi du Maroc, pour assumer le rôle de médiateur entre le monde arabe et Israël, doit faire un premier pas : Reconnaître les membres de sa famille qui, depuis leur enfance, cherchent une reconnaissance de la part de leur famille, et souffrent du manque de cette reconnaissance.
Est-ce le titre de Commandeur des Croyants qui empêche cette reconnaissance?

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