APA: Situation en septembre 2011

SITUATION et PERSPECTIVES
DE L’AGENCE APA

L’Agence de Presse Africaine est aujourd’hui dans une phase de croissance après le regain de confiance du personnel, suite à son redressement en phase finale, et la promotion de ses produits et services sur le marché. C’est pourquoi elle est confrontée actuellement au financement de sa croissance qui devrait lui permettre à termes de s’autofinancer. Ce résultat a été possible grâce aux sacrifices de tout le monde et au concours du conseil d’administration. Nous remercions ses membres pour leur confiance et tâcherons de la mériter. Cependant, pour mieux remplir notre mission et arriver à rentabiliser APA, nous demandons solennellement au CA, d’éponger les dettes dues au personnel à cause des blocages que cette situation entraine dans la gestion des ressources humaines et dans les décisions d’investissements pourtant indispensables à la bonne marche de toute entreprise. En effet, pour avoir les coudées franches et une liberté de gestion rigoureuse nécessitant des choix pouvant impliquer des investissements lourds que d’aucuns ne pourraient comprendre pour nous avoir plusieurs fois relancés pour rentrer dans leur fonds, nous souhaiterions, comme promis au mois de Juin, un effort de votre part pour la résolution définitive de ce lourd héritage qui nous empêche de décoller véritablement. Pour rappel et pour une meilleure compréhension de la situation, nous développons dans ce qui suit la situation de l’Agence.

Créée en 2006, L’Agence de Presse Africaine, après une croissance rapide durant les premiers mois de son existence due à l’expérience, la compétence et à l’engagement de son équipe autour d’une même mission et des mêmes objectifs, a connu des problèmes de gestion qui ont abouti à un changement des responsables, dont le DG, et à la mise en place d’une nouvelle équipe dirigeante chapotée par un Directeur Général Adjoint sous la supervision d’un DG.

La nouvelle équipe en concertation avec tout le personnel à travers leur responsable a adopté les résultats des travaux du comité de crise créé pour diagnostiquer et proposer des solutions de résolution de problème.

Vu la situation financière alarmante de l’agence, la nouvelle équipe s’est fixée comme premier défi le redressement de l’agence de presse africaine avec l’aide d’hommes de confiance compétents. Ce redressement, effectué dans le cadre d’un dialogue, s’est traduit par des mesures dont les principales sont les suivantes :

  • L’arrêt du contrat du prestataire de services de nettoiement et du contrat de location du deuxième local, qui était inutile et sous le nom de l’ex DG

  • L’optimisation du téléphone, en centralisant et réduisant les appels vers les cellulaires, et de certaines dépenses (transport, couverture, déplacement,…)

  • La régularisation de certains contrats qui a abouti aux départs de deux (2) journalistes, cinq (5) traducteurs, quatre (4) éditeurs externes et un réaménagement de la rédaction.

  • La réduction du budget du réseau en redéfinissant le prix des piges

  • La réduction des salaires des cadres avec leur accord pour pouvoir autofinancer ces activités en échange d’une promesse de paiement des arriérés

  • Le nivèlement des salaires par catégorie

  • La délocalisation du siège dans un lieu apprécié de tous, plus accessible et plus visible

  • Le recrutement d’une équipe marketing (en période d’essai) qui s’occupe également du recouvrement, de la facturation et de la prospection de clients

  • Réorganisation de l’organigramme et redéfinition des postes

  • Le recrutement d’un journaliste anglophone (à l’essai) et la location des services d’un journaliste francophone

  • La relance de l’activité de télévision qui s’est matérialisée par des prestations de service de transport de signal et des reportages au Sénégal et dans la sous région

  • La relance de l’activité commerciale qui s’est soldée par la reconquête de marchés perdus et l’obtention de nouveaux marchés se traduisant par des gains qui ont été réinvestis dans les activités de l’agence.

  • Le recrutement d’une assistante de direction

  • La collaboration avec des stagiaires dans tous les domaines pour compléter les équipes

  • Promotion de l’agence financée par le CA et prospection du marché par des rencontres

  • Le paiement d’une partie des arriérés par le CA

Le succès de ces mesures, qui a valu à APA des économies, a été obtenu en tenant compte des avis et des intérêts des uns et des autres sans complaisance. Comme résultats, la performance de l’agence a été améliorée ; des contrats sont noués et d’autres sont en négociations. Une stratégie a été mise en œuvre sur deux ans pour revitaliser l’agence, la rentabiliser afin de couvrir 100% des charges et voire même faire des bénéfices. Cette stratégie vise tout le marché africain mais elle a déjà commencée à porter ses fruits dans l’étroit marché sénégalais. Les besoins immédiats de l’agence ont été satisfaits grâce aux recettes obtenues, le budget étant totalement épuisé par les charges fixes (salaires, locations, eau, électricité…).

Dans cette lancée, les objectifs à court termes, dont certains sont en cours de réalisation, sont principalement :

  • Mise en place de la télévision en vue d’émettre par satellitaire, pour un début, un journal par jour et d’autres programmes en collaboration avec l’URTNA et l’ASBU…

  • Refonte du site et intégration de nouveaux services TIC dont le SMS qui sera déployé à Dakar puis à Bamako.

  • Organisation rationnelle et humaine du travail : Productivité : Evaluation journalière de la production individuelle des journalistes, du personnel du siège et du réseau

  • Eventuelle ouverture imminente du bureau de cote d’Ivoire qui présente une réelle opportunité pour la télévision avec la fin de la guerre.

  • Acquisition d’un Système intégré de gestions de produits multimédia, des équipements qui l’abritera et mise en place d’infrastructures adéquates (LS, ADSL fixe)

  • Acquisition et renouvellement des équipements informatiques, photo et vidéo complémentaires

  • Acquisition d’une ligne Internet ADSL fixe ou LS

  • Diversification des produits : Magazine…

  • Production diversifiée, quantitative, qualitative et Extension zone de couverture : Afrique du Nord, Afrique du Sud, Afrique de l’Est et Afrique du Centrale aussi bien pour les News que pour la Photo

  • Renforcement des équipes Marketing, Photo, News (Sport), Technique

  • Etablissement de partenariats stratégiques et financiers à long termes

A ce stade, les recettes prévisionnelles ont été évaluées et des objectifs mesurables fixés aux unités ou aux employés pour rentabiliser les activités et couvrir une bonne partie voire la totalité des charges de l’Agence de Presse Africaine.

La réalisation de ces objectifs fera de APA la première agence de référence en Afrique et l’une des premières au monde.

Nous comptons sur le soutien et l’adhésion du Conseil d’Administration pour la réussite de ce projet africain.

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AGENCE DE PRESSE AFRICAINE

OUVERTURE DU BUREAU DE COTE D’IVOIRE

L’Agence de Presse Africaine (APA) qui a son siège à Dakar, au Sénégal, sollicite le CA pour son appui dans son projet d’ouverture d’un bureau en Côte d’Ivoire. Le choix de la Côte d’Ivoire relève d’une évidence, du fait de la place centrale qu’occupe ce pays dans la croissance économique de la zone Ouest africaine.

L’économie, essentiellement axée sur la production de café et de cacao, a fait de la Côte d’Ivoire un pays phare dans la sous-région ouest-africaine. Elle est le centre des activités commerciales en Afrique Occidentale d’où la part du commerce extérieur dans le PIB du pays est de 90%.

Malgré la crise vécue ces dernières années, La Côte d’Ivoire reste toutefois un poids économique important pour la sous-région ouest africaine : elle représente 39 % de la masse monétaire et contribue pour près de 40 % au PIB de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Vu la place prépondérante qu’occupe ce pays dans l’économie régionale (40 % du PIB de l’UEMOA), ses contre performances économiques enregistrées pendant la guerre ont affecté négativement la production et le commerce régional, en particulier dans les pays voisins que sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger et la Guinée. Ceux-ci dépendent de son infrastructure de transport pour l’import-export et des fonds transférés par leur diaspora respective installée en Côte d’ Ivoire.

Ses infrastructures sont relativement plus développées que celles des autres pays de l’Afrique de l’Ouest, malgré une crise qui en a empêché l’entretien régulier ou l’extension.

Face au défi du développement économique, la Côte d’Ivoire s’est engagée à faire du secteur privé le moteur de sa croissance dans les années à venir. Ainsi, les autorités ont récemment mis en place d’importantes mesures d’allègement fiscal pour créer les conditions d’une relance durable du secteur privé. Cependant le secteur privé juge ces mesures surtout celles relatives à la fiscalité insuffisantes pour un bon climat des affaires favorable à l’investissement.

Avec la stabilisation de la situation politique qui influe grandement sur les investissements étrangers en baisse voire en gel, l’on peut espérer une reprise de l’activité économique et de la place de la Cote d’Ivoire dans la sous région.

En effet, les avantages qu’offrent la cote d’Ivoire à travers son port autonome considéré comme le plus important d’Afrique de l’ouest et le deuxième d’Afrique, après le port de Durban en Afrique du Sud, ses aéroports internationaux et régionaux, ses réseaux de télécommunication caractérisés par d’importantes innovations technologiques et, nonobstant la crise, constituent un marché local en pleine expansion , avec le développement du mobile comme locomotive, font qu’elle constitue une place de choix pour les entreprises qui veulent s’implanter et se développer en Afrique de l’Ouest.

APA voudrait profiter de cette période marquée par le retour des entreprises multinationales qui avaient quitté à cause de la guerre et par la reprise des activités économiques pour développer ses activités et les rentabiliser avec une équipe restreinte comme l’avait fait la PANA avant la guerre, qui possédait un bureau autonome participant à la couverture des charges du siège.

INVESTISSEMENTS NECESSAIRES

BUDGET D’UN SEMESTRE DE FONCTIONNEMENT

Investissements
Portables

2

500000

1000000

Portable MAC

1

900000

900000

Mobilier

2500000

Bureaux + table de réunion
Télévision

1

500000

500000

Avance Location

3500000

3500000

Autres

800000

800000

9200000

Charges récurrentes
Chef Bureau Pigiste

400000

400000

Salaire +transport
Marketing

250000

250000

Assistante

250000

250000

Cameraman

200000

200000

Monteur

200000

200000

JRI

500000

500000

Consommables

50000

50000

Eau – Téléphone- Electricité

800000

800000

Location

1

700000

700000

transport

250000

250000

Tous les employés
Autres

500000

500000

Budget Mensuel

4 100 000

Budget de démarrage

13 300 000

Budget pour six mois

33 800 000

Budget de Démarrage inclus

Ce budget a été établi en relation avec un responsable de Fraternité Matin prêt à travailler avec APA. Les ressources humaines sont déjà disponibles.

Ce projet n’inclus pas le matériel vidéo nécessaire pour le bon fonctionnement de a TV.

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