L’orientation sexuelle du roi du Maroc actualisée par son divorce de Lalla Salma

Le silence du palais royal ainsi que son jeu du cache-cache sur le divorce du roi du Maroc ont suscité de nombreuses interrogations sur les raisons de ce divorce ainsi que sur les raisons de la soudaine disparition de la princesse Lalla Salma.

En effet, le manque de transparence sur cette affaire ainsi que l’invisibilité de l’ex-première dame du Maroc ont laissé planer toute sorte de spéculations. Plusieurs médias internationaux ont pointé du doigt l’homosexualité de Mohammed VI. Pour eux, Lalla Salma aurait quitté le souverain marocain parce que ce dernier n’éprouve aucune attirance pour les femmes. La question de l’homosexualité de Mohammed VI l’accompagne depuis sa plus tendre enfance.

En 1997, avant de quitter ses fonctions de correspondant d’El País dans la capitale marocaine qu’il occupait depuis sept ans, le journaliste espagnol Ferran Sales Aige obtient une interviee du prince Sidi Mohammed, fils aîné et futur héritier de Hassan II. Selon certaines sources, la rencontre était téléguidée par le roi qui veut introduire son fils sur la scène internationale. A l’époque, il était âgé de 34 ans. Son père, très malade, decédera deux ans plus tard. Les questions et les réponses ont été sélectionnées par les conseillers du roi.

De cette interview, Ferran Sales écrira un livre sous le titre « Mohammed VI, le prince qui ne voulait pas être roi » (Mohamed VI, el príncipe que no quería ser rey, Catarata, mars 2009) dans lequel il dresse le portrait du jeune devenu roi dix ans avant.

Ferran Sales Aige fait une biographie personnelle de l’actuel roi de ce pays et une revue historique des années de règne de son grand-père Mohamed V et de son père Hassan II, les trois rois qui ont existé depuis l’indépendance. Ce n’est pas une simple biographie de Mohamed, comme semble le promettre à tort la couverture, puisque le journaliste n’a en fait eu qu’une occasion de lui poser quelques questions brèves et censurées. Ferran en sait cependant beaucoup sur le Maghreb et sur ce qui se passe dans les palais et les ministères, et il en parle dans son livre. Il fait aussi allusion aux rumeurs d’homosexualité du roi en quelques lignes et le mentionne très timidement.

L’homosexualité de celui qui s’autoproclamera 2roi des pauvres » était très connue à l’époque d’étudiant à Bruxelles, où de nombreux témoignages le situent dans des bars d’ambiance gay. Le livre lui-même explique que son père Hassan II a engagé un espion pour suivre ses traces et qu’il recevait de nombreux rapports à ce sujet. On dit que la mission a été confiée à Driss Basri, ministre de l’intérieur et bras droit de Hassan II.
Hassan a commencé à être très en colère quand il a appris par son espion que son fils recevait aussi beaucoup de visites masculines dans son palais princier de “Les Sablons” à Salé, à côté de Rabat. Il ne compte cependant pas que dans le différend successoral, le secteur le plus conservateur préférait son frère cadet Moulay Rachid parce qu’il se méfiait d’un Mohamed très libéral et moderne, mais surtout pour ces soupçons d’homosexualité qui au Maroc sont considérés comme un fait très grave. Ce n’est peut-être pas un hasard que de nombreux conseillers et ministres actuels soient des amis d’enfance d’étude et des amis habituels de cette époque de jeunesse, de fêtes à l’étranger et de nuits à la discothèque Amnesia de Rabat, où il avait un espace réservé.

Ce n’est pas un hasard non plus le fait qu’il ait pris la décision de mettre fin au harem officiel de son père Hassan, de plus de 50 femmes qui pullulaient dans ses différents palais en dehors des deux épouses “officielles”, la première qui ne lui a pas donné d’enfants et la deuxième, sa mère.

Un autre détail curieux du roi du Maroc est qu’il adore poser comme une reine pour les couvertures des magazines people, quelque chose qu’aucun monarque du monde ne fait.

Dans un autre livre intitulé Mémoires d’un soldat marocain, l’officier Abdelilah Issou apporte un nouveau détail sur l’orientation sexuelle du monarque marocain. Il avait une relation sentimentale avec un jeune noir, fils d’un esclave qui faisait partie de la garde royale appellée communement « twarga ». Il s’appellait Abderrahman Alaoui, connu sous le nom de « Bihman » (voir photo). Selon la même source, lorsque le roi Hassan II a appris de leur relation, l’ami de Mohammed VI a soudainement disparu dans des circonstances très ambigues. Il aurait été assassiné par Driss Basri.

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