La Tunisie, sa riche histoire et ses présidentielles du 15 septembre 2019

Les présidentielles tunisiennes opposeront le 15 septembre 2019 finalement 26 candidats, dont un, le magnat Nabil KARAOUI, est en prison. L’Etat a organisé une égalité presque parfaite du temps de parole des candidats, avec trois débats télévisés, une première dans ce pays. Ces présidentielles font suite au décès du président tunisien, Béji Caïd ESSEBSI, disparu à l’âge de 92 ans, le jeudi 25 juillet 2019.

J’ai souvent fustigé les régimes monarchiques et dynastiques en Afrique. Cette fois-ci, je me félicite des hommages élogieux à l’égard du président ESSEBSI. Il était «soucieux de réussir la transition démocratique. Dans des temps difficiles où l’obscurantisme menaçait (…), il a fait partie de ceux qui ont tenu avec courage pour une Tunisie éclairée, ouverte, tolérante, attachée aux valeurs universelles», déclare le président Emmanuel MACRON.

Les funérailles du président ESSEBSI ont été un grand moment d’unité et de concorde nationale en Tunisie : «Béji Caïd Essebsi appartient au peuple et chaque Tunisien a le droit d’assister à ses funérailles», dit son fils Hafedh.

Si bien des paternalistes et colonialisme sont persuadés que l’Etat de droit serait inadapté au sous-développement, l’expérience démocratique en Tunisie, à la base du printemps arabe est une source de fierté et d’espoir pour ceux qui militent pour un continent africain libre, démocratique et souverain. On en a encore en mémoire l’immolation, par le feu, devant la préfecture de Sidi Bouzid, le 17 décembre 2010 de Mohamed BOUAZIZI, (26 ans) : «Ce matin-là, il ne voulait rien entendre. Il était tellement en colère», se rappelle agent de police . Ce jeune vendeur de fruits et légumes tunisien dont la marchandise venait d’être confisquée, une fois de plus, par des policiers, entendait protester énergiquement contre un Etat oppressif et dictatorial : «Ici, le pauvre n’a pas le droit de vivre» avait-il déclaré, un mois auparavant. Cette immolation est une protestation contre le pouvoir arbitraire de l’Etat.

Cet acte héroïque a subitement éveillé la conscience de toute population, jusqu’ici soumise et craintive. Le 14, février 2010, après le suicide du jeune vendeur ambulant, le président Zine el-Abidine Ben ALI fuit la Tunisie pour se réfugier en Arabie Saoudite. Le régime tunisien s’effondre. C’est le début du printemps arabe qui gagne ensuite l’Egypte, la Libye, puis la Syrie.

Tous ceux qui sont confrontés en Afrique aux régimes dictatoriaux et qui sont le verbiage et la contemplation doivent savoir si on veut, on peut lutter contre le pouvoir arbitraire. Ici en France, les Français issus de l’immigration, ravalés au rang d’indigènes de la République, que l’on calomnie et l’insulte, impunément, devraient s’inscrire, massivement, sur les listes électorales, au lieu de s’en tenir à des commentaires puériles de l’actualité. La Politique reste noble, si l’on combat pour le Bien souverain.

Les régimes militaires ou autocratiques en place, qui concentraient la richesse entre les mains de quelques privilégiés, ne parvenaient plus à satisfaire les besoins des nouvelles générations. L’une des causes des révoltes repose ainsi dans le refus de la jeunesse d’accepter le statu quo qui avait jusqu’alors maintenu la stabilité dans ces pays.

Ainsi, à la fuite de Ben ALI, il a été découvert dans sa villa construite aux frais des contribuables, de 332 pièces, pour 11 000 mètres carrés, à Sidi Dhrif, non loin de Sidi Bousaid, de l’or, de l’argent liquide d’un montant de 175 millions d’euros. Par ailleurs, M. Ben ALI disposait de 500 maisons, 200 voitures de luxe, des yachts. Les biens détournés sont estimés à 5 milliards d’euros.

Habib BOURGUIBA (1903-2000), père de l’indépendance tunisienne, rompt avec la direction du Destour et fonde le 2 mars 1934, «Le Néo-Destour». Les Français destitue Moncef BEY en juin 1942. L’Allemagne occupe la Tunisie de 1943 à 1944 et BOURGUIBA part en 1945 en Egypte pour mener une lutte anticoloniale et ne revient en Tunisie qu’en septembre 1949. Le 20 janvier 1946, l’Union générale des travailleurs tunisiens soutient le Néo-Destour. En 1955 et après 3 années d’emprisonnement de BOURGUIBA, la Tunisie accède à l’autonomie interne. L’indépendance est proclamée le 20 mars 1956. Mais le 8 février 1958, la France bombarde le village de Sakiet-Sidi Youssef, qui abritait des militants FLN algériens, avec 70 tués.

En 1959, la France retire ses troupes de la Tunisie, à l’exception de Bizerte. Des affrontements avec la population tunisienne et l’armée française feront entre 600 et 2000 morts tunisiens, côté tunisien. Après un cessez-le-feu, la France évacue Bizerte le 15 octobre 1961. Cependant, BOURGUIBA commence à réprimer les communistes. Ainsi, Salah Ben YOUSSEL, principal opposant est assassiné le 12 août 1963 à Francfort et le parti communiste tunisien est interdit le 12 août 1963. BOURGUIBA nationalise les terres et met en place une économie planifiée.

A la suite des émeutes d’août 1969, du soulèvement des étudiants de 1972, Habib BOURGUIBA modifie la Constitution le 18 mars 1975 et se proclame président à vie. L’UGTT déclenche le jeudi 26 janvier 1978, une grève générale qui tourne à l’émeute ; la répression fait plus de 200 morts et l’état d’urgence est instauré. Le 18 janvier 1981, le Parti communiste est à nouveau autorisé, mais ses principaux dirigeants restent encore emprisonnés. En août 1982, il accueille des dirigeants de l’OLP à Tunis.

A la suite des émeutes du pain de décembre 1983 dans le Sud du pays et qui ont gagné Tunis en janvier 1984, Ben ALI devient Secrétaire d’Eta à la sécurité nationale en octobre 1984. Ben ALI est nommé Premier ministre le 2 octobre 1987, après les attentats islamistes de Monastir d’août 1987. Le 7 novembre 1987, Ben ALI dépose BOURGUIBA et le remplace en qualité de chef de l’Etat.

Venu sous une optique sécuritaire, et à la demande des pays occidentaux, Ben ALI refuse en 1989 de reconnaître le Parti de la Renaissance, Hizb En-Nahda, et se présente seul aux élections présidentielles, avec un score soviétique de 99,27%. En 1991, de nombreux dirigeants islamistes sont arrêtés et emprisonnés. Ben ALI gagne également les élections du 20 mars 1994 avec 99,9%. Le 11 février 1998, le vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, Khemais KSILA est condamné à 3 ans fermes de prison. Ben ALI devant la colère grandissante consent à ce que l’opposition puisse présenter des candidatures aux présidentielles. Cependant, Ben Ali est réélu le 24 octobre 1999 avec 99,4%, le 24 octobre 2004 avec 94,5%. Il finira par s’enfuir à la suite du Printemps arabe.

Habib BOURGUIBA avait maintenu une relation particulière avec le Sénégal du président Léopold Sédar SENGHOR. Une grande avenue à Dakar porte son nom. En effet, ils ont fondé, le 20 mars 1970, à Niamey au Niger, avec les présidents Hamani DIORI et le Prince Norodom SIHANOUK l’Agence de Coopération Culturelle et Technique qui sera l’Agence de Francophonie en 1996, puis l’Organisation internationale de la Francophonie, en janvier 2006.

Habib BOURGUIBA, après sa destitution, regretta de n’avoir pas suivi l’exemple du président SENGHOR qui avait quitté volontairement le pouvoir.

En fait, en raison de l’ancienneté et de la richesse de son histoire, la Tunisie a toujours refusé la servitude et l’oppression. Quand Nicolas SARKOZY dit imprudemment que l’homme noir n’est pas entré dans l’histoire, la Tunisie contredit manifestement cette déclaration colonialiste et esclavagiste.
Ibn Abi Dinar, de son vrai nom Mohamed Ibn Abi Kacem Ibn Abi Dinar El Raïni El Kaïraouani, né au début du XVIIème siècles à Kairouan, mort vers 1690, un historien et magistrat tunisien, a bien retracé l’histoire de la province de l’Ifriqiya, nom porté à l’époque par la Tunisie, de l’Antiquité jusqu’au début de l’ère ottomane.

Déjà en 814, avant Jésus-Christ Carthage est fondé par les Phéniciens. Hannibal Barca, guerrier hors pair et stratège, voulant unifier la Méditerranée, est né à Carthage, en 247 avant J-C. Il avait porté la seconde guerre punique en territoire romain, en traversant les Alpes avec des éléphants. Entre 264-146 avant JC, les guerres puniques verront la naissance de la première province romaine en Tunisie. Carthage prise par les Vandales en 439 sera dominée en 533 par Byzance.

En 698, les Arabes conquièrent Carthage, puis c’est la dynastie des Fatimides en 910. Entre 1160 et 1228 c’est le règne des Berbères. C’est en 1236 que la dynastie des Hafsides installe sa capitale à Tunis. Le célèbre historien Ibn KHALDOUN, est né à Tunis en 1332. Le roi, Saint-Louis, est mort à Carthage, le 12 août 1270. Cependant, en 1534, la Tunisie bascule sous la domination de l’empire Ottoman, Khayr AL-DIN (Barberousse) s’emparant de Bizerte, la Goulette et Tunis. En 1535, Charles QUINT chasse les Turcs, provisoirement. Les Turcs reprennent Tunis en 1574. Saint-Vincent de Paul est resté prisonnier des corsaires tunisiens de 1605 au 18 juin 1607 et réussit à s’échapper du bagne.

Le Bey Hussein Ben ALI fonde la dynastie Hussénite, mais la place sous la suzeraineté ottomane. Les Romains, les Turcs, les Portugais, les Algériens et les Français ont pendant longtemps tenté de dominer la Tunisie. Cependant, Louis PECHOT a retracé la chronologie des différents dignitaires qui ont régné sur la Tunisie. Avant 1574, les Bey tunisiens étaient nommés par les Turcs et dépendaient de leur bon vouloir. De 1590 à 1707, les Bey étaient élus. Le premier Bey de Tunis élu jusqu’en 1592 a été Ibrahim ROUDSELI et le dernier a été Kara MOSTEFA de 1706 à 1707.

En 1707, le Bey, Hocine Ben ALI, est reconnu vice-roi de l’Ifrikya et le poste de Bey de Tunis fut supprimé. Hoceine a éliminé ses adversaires ; Mohamed KOUDJA qui avait des prétentions pour régner, fut arrêté et décapité le 2 janvier 1706 Des Bey héréditaires furent installés de 1707 à 1835. Hoceine fut le 1er Bey héréditaire de Tunis 1707 à 1735 et un autre Hoceine de 1824 à 1835, le dernier. Les Français reprennent la Goulette en 1836.

Mohamed BEY établit un pacte de l’égalité de tous les Tunisiens, quelle que soit leur confession religieuse. En effet, une importante communauté juive vite en Tunisie. Des personnalités françaises célèbres, d’origine juive, sont nées en Tunisie (Albert MEMMI, Bertrand DELANOE, Philippe SEGUIN). Le traité du Bardo, du 12 mai 1881 institue un protectorat français sur la Tunisie. Les Juifs sont présents en Tunisie depuis Carthage et l’ère romaine.

A la conquête arabe du VIIe siècle, les populations christianisées de longue date et les juifs, invités à choisir entre la conversion à l’Islam et le paiement d’un tribut au conquérant, préférèrent consentir à verser un tribut pour rester fidèle à leur foi. Réduits à des minorités, juifs et chrétiens furent soumis à un statut particulier. Ils furent à la fois protégés et victimes de discriminations et on peut à son gré, valoriser la tolérance dont ils bénéficièrent dans la cité musulmane ou les inégalités dont ils eurent à souffrir. Au XIIIème siècle, le pouvoir hafside rompit avec l’intolérance farouche pratiquée par les Almohades et rétablit le statut de ahl al-dhimma que l’Islam traditionnel accorde aux juifs et aux chrétiens. A la faveur de cette tolérance, de nombreux juifs purent à nouveau se regrouper en communautés en pratiquant le judaïsme à visage découvert. C’est ainsi que certains regagnèrent la ville de Tunis et se réinstallèrent dans le quartier de la Hâra. Au milieu du XXème siècle avec l’indépendance, bon nombre de ces Juifs ont émigré vers la France ou l’Italie.
Ces élections du 15 septembre 2019 sont importantes, à plusieurs points de vue.
Il n’a échappé à personne qu’après la crise libyenne déclenchée par le président SARKOZY qui voulait occulter le financement de sa campagne électorale, la Tunisie a accueilli plus de 1,7 millions de réfugiés.
Parmi les 26 candidats aux présidentielles de 2019, deux sont des femmes : Mme Abir MOUSSI, avocate à la Cour de Cassation ; elle a appartenu au RDC de Ben ALI, et Mme Salma Elloumi REKIK, ancienne Ministre du Tourisme, au parti Nidaa Tounès. En 2016, la population tunisienne est estimée à 11 134 588 habitants, dont 50,2% sont des femmes. En dépit des préjugés graves de misogynie contre les Africains, la Tunisie, érigée comme pionnière dans le monde arabe en matière de droits des femmes, continue ses initiatives en faveur de l’égalité des sexes. Le Code personnel du 13 août 1956 interdisait déjà la polygamie et la répudiation et proclamait l’égalité des sexes. Il reste encore un combat majeur, celui de l’inégalité en matière de succession, mais le débat politique est engagé. Les violences faites aux femmes sont également un des sujets mis en débat.
Après le printemps arabe, la construction de la démocratie en Egypte, en Algérie et en Libye, ont sombré dans le chaos. Tunisie, en raison des attentats, a vu les touristes déserter le pays. Sa population jeune reste toujours tentée par l’exil, dans un monde où les frontières se referment. Le président Caïd ESSEBSI (1926-2019) a été le premier président tunisien élu démocratiquement, sans contestation sérieuse. Avocat, diplomate et homme politique avisé issu des jeunesses du Néo-Destour, il avait réussi à redonner à la Tunisie sa splendeur des temps anciens. Le président Béji Caïd ESSEBSI, avec son parti Nidaa Tounes (Appel de la Tunisie) s’était fait l’apôtre d’un Islam éclairé, non violent, de la tolérance religieuse : «Très souvent, on confond islamisme et islam. L’islamisme est essentiellement un mouvement politique. Il instrumentalise la religion musulmane pour arriver au pouvoir en utilisant la force» disait-il. Cependant, le paysage politique est morcelé : les partis Nidaa Tounès et Ennhada (Parti islamiste) connaissent des dissensions internes.
Indications bibliographiques sommaires

ANDRIEU (Kora), FERCHICHI (Wahid), ROBINS (Simon), ALOUI (Ahmed), BEN HAMZA (Hajer) CHEHED (Wahid), Histoire et mémoire collective en Tunisie : des notions contrastées, enseigner l’histoire récente et la figure de Bourguiba aujourd’hui, The University of New York, octobre 2016, 84 pages ;
AUBIN de la MESSUZIERE (Yve de), «Printemps arabe, la singularité tunisienne : une démocratie à la fois installée et fragile», Ramsès (Paris, Dunod), 2019, pages 240-243 ;

BADUEL (Pierre-Robert), Un temps insurrectionnel pas comme les autres : La chute de Ben Ali et les printemps arabes, Paris, Non-lieu, 2018, 240 pages ;

BEN ACHOUR (Yadh), Tunisie : une révolution en pays d’Islam, Genève, Labor et Fidès, 2018, 350 pages ;

BENDANA-KCHIR (Kmar), Histoire culturelle et histoire des intellectuelles en Tunisie (XIXème et XXème siècles), Université de la Manouba (Tunisie), Institut supérieur d’histoire du Mouvement National, janvier 2002, 111 pages ;

BESSIS (Sophie), Histoire de la Tunisie, de Carthage à nos jours, Paris, Tallandier, 2019, 525 pages ;

BOULARES (Habib), Histoire de Tunisie, les grandes dates de la préhistoire à la Révolution, Paris, Cérès éditions, 718 pages ;

BOURRAT (Flavien), «La Tunisie après la transition politique», Un monde rupture, Paris, Ramsès, (Paris, Dunod), 2017, pages 134-139 ;

CAMAU (Michel), L’exception tunisienne : variations sur un mythe, Paris, Karthala, 2018, 254 pages ;

CHOUIKA (Larbi) GOBE (Eric), Histoire de la Tunisie depuis l’indépendance, Paris, La Découverte, 2015, 128 pages ;

CLARIN de la RIVE (Abel), Histoire générale de la Tunisie, depuis l’an 1590, avant Jésus-Christ jusqu’en 1883, préface de M. P Mignard, Paris, E. Demoflys, Librairies Lamarche et Challamel, 1883, 411 pages ;

DAKHLIA (Jocelyne), Tunisie : le pays sans bruit, Arles, Actes Sud, 2011, 116 pages ;

El-KAIROUANI (Mohammed, Ben Abi El-Raini), L’histoire de l’Afrique (royaume de Tunis), traduction de l’arabe de 1698, par E. Pellissier et Rémusat, Paris, Imprimerie Royale, 1845, 516 pages ;

GANIAGE (Jean), Les origines du protectorat français en Tunisie, (1861-1881), préface de Khalifa Chater, Tunis, Berg éditions, et Paris, P.U.F, 1959, 504 pages ;

GELABERT (Esther), «Le Printemps arabe en perspective», Cahiers de l’Action, 2013 (2 n°39, pages 11-17 ;

GSELL (Stéphane), Histoire ancienne de l’Afrique du Nord, tome II l’Etat Carthaginois, Paris, Hachette, 1918, 447 pages ;

JOUINI (Elyès), «Tunisie, 2011-2018, chronique d’une Révolution», Commentaire, printemps 2019, n°165, pages 111-122 ;

KRICHEN (Azziz), La promesse du printemps : Tunisie 2011-2017, Paris, éditions de la Sorbonne, 2018, 400 pages ;

LAJILI (Chaker), Bourguiba-Senghor, deux géants de l’Afrique, Paris, L’Harmattan, 2008, 488 pages ;

MARTIN (Jean-François), Histoire de la Tunisie contemporaine, de Ferry à Bourguiba, 1881-1956, Paris, L’Harmattan, 2003, 276 pages ;

PAVY (Auguste), Histoire de la Tunisie, Tours, Alfred Cattier, 1894, 386 pages ;

PECHOT (Louis), Histoire de l’Afrique du Nord avant 1830, précédée de la géographie physique et politique de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc, Alger, Gojosso, 1914, 321 pages, spéc pages 24 et 68, et pages 157-205 ;

ROLAIN (Laure), Analyse des transformations du régime politique tunisien à travers l’étude comparative de l’engagement féministe, avant et après 2011, mémoire Master I, sous la direction de Haoues Séniguer, Lyon, Sciences-Po, septembre 2017, 82 pages ;

SEBAG (Paul), Histoire de Juifs de Tunisie, des origines à nos jours, Paris, L’Harmattan, 1991, 335 pages ;

SEBAG (Paul), Histoire de Tunis au XVIIème siècle, une cité barbaresque, au temps de la course, Paris, L’Harmattan, 1989, 267 pages ;

SEBAG (Paul), La Hara de Tunis, avec la collaboration de Robert Attal, Paris, P.U.F., 1959, 99 pages ;

TAMZINI (Wafa), La Tunisie, Bruxelles, De Boeck Université, 2013, 128 pages ;

TURKI (Béchir), Eclairages sur les recoins sombres de l’ère bourguibienne, Tunis, Clairefontaine SA, 2011, 199 pages.

Paris, le 14 septembre 2019, par Amadou Bal BA

Source 

Tags : Tunisie, Bourguiba, Ben Ali, printemps arabe,