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Nouveau témoignage du partenaire d’Eva Kaili, Francesco Giorgi, qui aurait joué un rôle central dans le scandale de corruption du Qatar Gate.
Le compagnon d’Eva Kaili, Francesco Giorgi, incarcéré depuis deux mois dans les prisons de Saint Gilles, devrait comparaître aujourd’hui (23/02) devant les autorités judiciaires de Bruxelles pour faire une nouvelle déclaration. Il semble que le rôle joué par Georgi dans le Qatargate a été encore plus déterminant que les estimations initiales, c’est pourquoi sa détention devrait être prolongée.
Selon Politico, qui cite le mandat d’arrêt d’Eva Kaili, Giorgi était “l’intermédiaire” reliant Pantseri à l’eurodéputé grec. « L’enquête indique que des ordres ont été donnés par Panzeri au mari de l’accusée », indique le mandat, selon lequel Panzeri s’est tourné vers Giorgi lorsqu’il a voulu influencer Eva Kaili.
Le mandat indique également que Giorgi aidait officieusement Kaili à payer un “deuxième appartement” qu’il avait acheté en son nom, ce qui, selon la publication, “montre” qu’Eva Kaili était au courant des revenus de son partenaire. Il convient de noter que le père d’Eva Kaili a rendu visite à Francesco Giorgi en prison mardi (22/2), selon de sources médiatiques. Politico parle de plusieurs millions d’euros entre les mains des principaux suspects du Qatargate.
Il décrit même les 1,5 million d’euros découverts par la police belge lors de l’opération qui a révélé le réseau supposé de corruption au Parlement européen comme la “partie émergée de l’iceberg”. Les “sommes d’argent importantes”, ajoute le mandat obtenu par Politico, “ont été secrètement versées en espèces depuis le Maroc et le Qatar”.
Demande d’exception du juge
Parallèlement, la demande d’exemption du juge d’instruction Michel Cléz est pendante. Il a refusé de se récuser de l’affaire, et les juges décideront finalement de la manière de le gérer, car les juges restants du panel voteront pour récuser leur collègue ou s’il restera en place.
La semaine dernière, il n’avait pas participé car c’était le jour où l’exemption avait été demandée. Il y avait une marge pour lui de décider lui-même s’il voulait se retirer et se retirer du processus, ce qu’il a refusé de faire. C’est donc maintenant à ses collègues d’apporter une réponse définitive.
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